Le surplus du consommateur

Résumé du document

Celui-ci peut être défini comme la différence entre l'utilité totale d'un bien et sa valeur totale dans le marché.
Le surplus apparait parce que le consommateur reçoit plus qu'il ne paie pour le bien. Ce fait trouve son explication dans la décroissance de l'utilité marginale.
En raison de l'utilité marginale décroissante, les utilités marginales des premières unités sont plus grandes que celles des dernières unités. En effet, les premières unités ont plus de valeur pour nous que les dernières. Par exemple, la première pizza achetée nous procure beaucoup plus de satisfaction que la huitième ; nous jouissons donc d'un surplus d'utilité pour chacune des unités antérieures à la dernière, parce que les dernières sont moins précieuses que les premières.
Nous payerons aussi le même prix pour chaque pizza, et en plus, le prix que nous payons correspond à ce qui vaut la dernière unité consommée. Le surplus du consommateur existe parce que nous payons la même somme pour toute unité achetée, de la première à la dernière.

Extraits

[...] Géométriquement il est représenté par l'aire totale comprise entre la courbe de demande et le prix du marché. II/ Le surplus du consommateur et le marché Dans ce cas-ci le surplus du consommateur est défini comme la différence entre la somme qu'un consommateur est prêt à consacrer à un achat et la somme qu'il paie effectivement. Il peut être défini aussi en fonction de la volonté d'acheter (la somme limite qu'un individu est prêt à consacrer à cet achat), en la comparant avec le prix payé dans le marché. Le surplus du consommateur et la volonté d'acheter. [...]

[...] Quelque soit le prix du départ, celui-ci monterait rapidement jusqu'à 30 euros et s'arrêterait à 80 euros, point où Salvador n'aurait pas d'intérêt à offrir plus de ce montant-là. Tous les acheteurs se retirent et il ne reste qu'un Pablo obtient donc la fameuse télévision et cela avec un surplus du consommateur de 19 euros, car il a payé 81 euros si bien qu'il était prêt à donner 100 euros. 100- 81= 19 euros →Maximum prêt à payer quantité payé réellement= Surplus du consommateur. Le surplus du consommateur mesure l'avantage retiré par les consommateurs participant à l'activité de marché. Le surplus du consommateur pour un marché. [...]

[...] Le surplus apparaît parce que le consommateur reçoit plus qu'il ne paie pour le bien. Ce fait trouve son explication dans la décroissance de l'utilité marginale. En raison de l'utilité marginale décroissante, les utilités marginales des premières unités sont plus grandes que celles des dernières unités. En effet, les premières unités ont plus de valeur pour nous que les dernières. Par exemple, la première pizza achetée nous procure beaucoup plus de satisfaction que la huitième ; nous jouissons donc d'un surplus d'utilité pour chacune des unités antérieures à la dernière, parce que les dernières sont moins précieuses que les premières. [...]

[...] La deuxième pizza vaut pour le consommateur 8 euros, mais elle aussi ne coûte que 1 euro, si bien que le surplus est de 7 euros. Du même jusqu'à la neuvième pizza, qui ne vaut que 0,50 pour le consommateur et donc qu'il n'achète pas. Le consommateur atteint donc son point d'équilibre E où 8 pizzas sont achetées au prix de 1 euro chacune. La valeur totale de la pizza est de 44, alors que le consommateur n'a payé que 8 euros. Ce montant est obtenu en sommant chacune des colonnes d'utilité marginale euros+8 euros+ +2euros). [...]

[...] Ce projet représente pour les consommateurs du temps et des kilomètres économisés. L'utilisation du pont sera gratuite, l'Etat n'aurait donc aucun revenu. Grâce à des examens attentifs, on a estimé que le nombre moyen de personnes qui utiliseraient le pont est à peu près 15000 et que le surplus du consommateur que chaque individu obtient du pont est de 400 euros. La construction du pont augmentera le bien-être des consommateurs si son coût est inférieur à 6 millions d'euros (15000 x 400) Le concept de surplus du consommateur met en évidence le fait que nous profitons de grands privilèges dans nos sociétés. [...]