Supercapitalisme, Robert Reich, démocratie, politique, fondamentalistes religieux
Le capitalisme du début du XXIè siècle n'a plus grand-chose à voir avec celui du XXè siècle. Ce qui se passe en Chine (un capitalisme dur, peu social, et une dictature politique), pourrait être la voie de notre avenir.
Ce qui est frappant dans le discours politique aujourd'hui c'est que de nombreuses personnes remettent en cause la démocratie. Pour les fondamentalistes religieux par exemple qui prêchent la loi de Dieu, pour les révolutionnaires d'extrême gauche aussi car ils voient un blocage à leur propre pouvoir dans la démocratie. Ils prônent les thèses de la minorité éclairée.
[...] Mais elles restaient difficiles à appliquer (prouver la monopolisation, éviter de sacrifier la productivité En 1935 les entreprises américaines n'ont pas lutté contre le Wagner Act (loi autorisant les syndicats) car ils voyaient du positif dans la négociation collective : - maintenir une main d'œuvre stable - minimiser les arrêts de travail intempestifs - Permettre la production de volumes importants Dans les années 1950, la structure de l'économie permettait l'emploi à vie de sorte qu'il existait un lien entre l'ouvrier et l'entreprise : L'individu et son entreprise finissaient par avoir un seul et même objectif selon le sociologue William Whyte. C'était l'ère du capitalisme démocratique La guerre froide a servi le capitalisme démocratique. Il suffisait d'appliquer le terme défense nationale pour qu'un grand projet bénéficie d'investissements publics importants. Le capitalisme démocratique, grâce à un ensemble complexe de négociations continues a permis : D'importantes économies d'échelle forte productivité gros bénéfices. Des emplois stables. Une large distribution des profits pour tous les acteurs économiques. [...]
[...] Non, c'était une bataille entre d'un côté, les entreprises qui voulaient accéder à ce marché juteux sans pour autant en respecter toutes les règles, et de l'autre côté, les entreprises qui voulaient garder ce marché pour elles. Mesures anti-trust : A l'origine : limitent le pouvoir politique qu'ont les très grandes entreprises et ses conséquences sur l'individu et les PME. Sous le supercapitalisme : visent à favoriser la concurrence au profit du consommateur et de l'investisseur. Les défenseurs de nobles causes n'ont en général pas suffisamment de ressources pour mobiliser même les personnes temporairement révoltées et transformer leur émotion en pression politique durable. Le citoyen ne se révolte plus pour le bien commun. [...]
[...] Robert Reich Supercapitalisme Le capitalisme du début du XXIe siècle n'a plus grand-chose à voir avec celui du XXe siècle. Ce qui se passe en Chine (un capitalisme dur, peu social, et une dictature politique), pourrait être la voie de notre avenir. Ce qui est frappant dans le discours politique aujourd'hui c'est que de nombreuses personnes remettent en cause la démocratie. Pour les fondamentalistes religieux par exemple qui prêchent la loi de Dieu, pour les révolutionnaires d'extrême gauche aussi car ils voient un blocage à leur propre pouvoir dans la démocratie. [...]
[...] Durant cette ère, capitalisme et démocratie se servaient mutuellement. Mais le consommateur et l'investisseur qui sont en nous étaient plus tolérants qu'aujourd'hui alors que le citoyen était plus comblé, par exemple, le consommateur ne payait pas le prix le plus bas, et pour une qualité médiocre. L'actionnaire typique était un personnage passif et sans fonction. selon l'économiste John Kenneth Galbraith Chapitre 2 : Le supercapitalisme en gestation Trois développements, découlant des innovations de la Guerre Froide, ont hâté la fin des économies d'échelle et du capitalisme démocratique : Les nouvelles technologies : porte-conteneurs, Internet, satellites, NTIC. [...]
[...] Robert Reich. Le triomphe du capitalisme et l'affaiblissement de la démocratie ne sont pas à remettre sur quelques entreprises mondialisées. En fait si on compare la situation à celle d'il y a trente ans, la puissance économique des entreprises typiques est moins élevée aujourd'hui car elles sont beaucoup plus nombreuses à se partager le marché, les oligopoles monopoles sont moins nombreux. Exemple : avant il n'y avait que quelques banques qui pesaient lourd dans la ville où elles étaient implantées, alors qu'aujourd'hui on compte les institutions financières par milliers. [...]
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