La théorie économique des organisations s'est développée suite aux travaux de l'économie classique, c'est-à-dire en critiquant le fonctionnement opérationnel des organisations par les théories classiques dominantes. Ces dernières se caractérisent par le fait qu'elles considèrent les organisations comme de simples instruments aux mains des entrepreneurs visant à maximiser leur profit, et des entités n'influant pas sur le processus d'offre et de demande du marché.
[...] La firme est vue comme un ensemble politique. Liebenstein lui aussi a attaqué à la notion d'efficience de l'allocation des ressources. Il part d'études empiriques sur des entreprises ayant des caractéristiques communes (main-d'œuvre, capital Il en conclut que même si les ressources mobilisées sont les mêmes, la productivité par travailleur dans chaque usine et les quantités produites sont différentes. Il faut donc trouver un autre facteur qui est l'efficience X liée aux modes d'organisation mis en œuvre dans l'entreprise. De son côté, Chandler s'est intéressé à l'évolution de quelques compagnies américaines aux 19è et 20è siècles. [...]
[...] Ces théories ne s'intéressent donc pas au fonctionnement des organisations et à son influence sur le fonctionnement des marchés. Après cet ère il y a eu l'émergence de nouvelles approches économiques qui visionnent d'une part de comprendre pourquoi parfois les marchés ne fonctionnent pas comme la théorie économique classique pense qu'ils devraient fonctionner. L'idée est que les marchés ont un coût de fonctionnement plus ou moins élevé. Il faut donc trouver une organisation qui transformera ces coûts de fonctionnement, et d'autre part de voir les modes d'intervention des pouvoirs publics sur la maîtrise des finances publiques. [...]
[...] En fait pour lui, la production, quelque soit le bien, est jalonnée d'un ensemble de transactions qui sanctionnent la rencontre de l'offre et de la demande. Toute transaction est liée à un processus contractuel plus ou moins complexe et coûteux. Il faut déterminer les formes de transaction et de contrat les plus efficaces sur le marché et dans la firme. La transaction est constituée de trois étapes. La négociation, le contrat et la prestation des obligations dues. Chaque étape a un coût. Il existe différentes formes de contrats. [...]
[...] La première hypothèse est que le niveau pertinent d'étude est l'individu. Ils reprennent la rationalité limitée de Simon. La deuxième hypothèse est que la firme peut survivre si et seulement si elle développe des routines car celles-ci permettent à la firme de s'adapter à l'évolution de la situation. Ils considèrent qu'une firme est un ensemble d'apprentissages et de routines. Les connaissances développées sont avant tout individuelles et l'objectif de l'organisation est de connaître ces savoirs que les individus ont créés pendant la réalisation de leur travail. [...]
[...] Entre autres il y a eu des remises en cause successives : Baumol (1959), il s'intéresse à la notion d'objectif de la firme. Pour lui, l'hypothèse selon laquelle la maximisation du profit est le principal objectif de la firme n'est pas valide. Il s'intéresse aux objectifs des actionnaires et des dirigeants. Il en conclut que la maximisation du profit n'est pas essentielle. Dans le même cadre, Simon a critiqué l'hypothèse de la rationalité absolue. D'un autre côté, Cyert et March ont formulé une théorie comportementale de l'entreprise vue comme appartenant à des groupes d'acteurs en lutte les uns avec les autres. [...]
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