L'argent tient une place prépondérante dans la civilisation humaine. Pour beaucoup, ce serait le nerf de la guerre, une denrée indispensable à l'accomplissement de toute une vie, un élément qui fait et défait inexorablement les destins. Pour d'autres par contre, l'argent est la source de tous les maux. La cupidité et la vénalité seraient à l'origine des guerres, des famines et des tensions qui minent les relations – aussi bien internationales qu'interpersonnelles.
Depuis quelques années, une minorité de théoriciens et d'économistes avance même que le monde se porterait beaucoup mieux si le diktat de l'argent – et par conséquent, la spéculation et tout ce qu'elle implique – était aboli. Et à une époque où la crise financière internationale fait rage, le doute germe dans nombre d'esprits. Mais peut-on réellement vivre d'amour et d'eau fraîche ? Que se passerait-il dans un monde sans argent ?
[...] Si cette condition n'est pas remplie, la transaction ne peut logiquement pas se faire. Alors, comment remplir cette condition à une échelle planétaire qui comptera bientôt près de huit milliards d'individus ? Certes, la formule du troc fonctionne dans des cercles restreints comme par exemple pour les voisins solidaires qui s'échangent gratuitement des services dans certains villages de France mais peut-elle perdurer dans des sociétés qui ont fait de l'argent leur nouveau dieu ? Ce n'est pas certain Dans un monde sans argent, un autre scénario pourrait aussi se dérouler : celui du communisme qui peut être sommairement défini comme une doctrine prônant l'abolition de la propriété privée au profit de la propriété collective. [...]
[...] Mais alors, un monde sans argent serait-il impossible ? Un monde sans argent : utopie ou scénario réaliste ? L'exploitation de la monnaie a donné naissance à de nombreuses écoles de pensée économique qui ont chacune essayé d'étudier de façon rationnelle son utilisation et son impact sur les sociétés. Keynes, Milton Friedman, Adam Smith, Marx et Pareto font partie de ceux qui ont bâti les plus passionnantes théories sur le marché monétaire et jamais l'idée ne leur serait venue de prôner la régression de l'Humanité en supprimant la monnaie. [...]
[...] Car si l'argent venait à être supprimé, il n'y aurait plus de salariés au sens traditionnel du terme. Aucun produit ne pourra plus être vendu mais sera mis à la disposition de la population moyennant des services qui restent à définir. Ce nouveau mode d'échange devra être rigoureusement balisé pour éviter les débordements. Certains penseurs disent que la disparition de la monnaie amènera paix et stabilité et assurera à tous les pays un niveau de développement équitable. Mais à bien y regarder, c'est un pari qu'il sera plus que difficile à relever. [...]
[...] Que se passerait-il dans un monde sans argent? L'argent tient une place prépondérante dans la civilisation humaine. Pour beaucoup, ce serait le nerf de la guerre, une denrée indispensable à l'accomplissement de toute une vie, un élément qui fait et défait inexorablement les destins. Pour d'autres par contre, l'argent est la source de tous les maux. La cupidité et la vénalité seraient à l'origine des guerres, des famines et des tensions qui minent les relations aussi bien internationales qu'interpersonnelles. Depuis quelques années, une minorité de théoriciens et d'économistes avance même que le monde se porterait beaucoup mieux si le diktat de l'argent et par conséquent, la spéculation et tout ce qu'elle implique était aboli. [...]
[...] J.-C, est l'un de ceux qui ont contribué à généraliser l'utilisation de la monnaie dans les transactions de la vie quotidienne. Il est suivi de près par les Chinois qui opteront quant à eux pour des pièces en cuivre qui ont eu cours jusque dans les années 1800. Ce sont ces mêmes Chinois qui inventent le billet de banque au VIIIe siècle, un outil qui est encore utilisé aujourd'hui, malgré l'apparition des monnaies scripturales et électroniques. A l'époque contemporaine, presque personne ne peut envisager de vivre sans argent, car ce serait synonyme de pauvreté, et la pauvreté mène à une déchéance sociologique qui est lourde à assumer. [...]
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