Le système économique dans lequel nous vivons accorde un rôle central aux mécanismes de marché pour assurer la régulation de l'activité économique. Théoriquement, la flexibilité totale des prix doit permettre d'atteindre instantanément l'équilibre entre l'offre et la demande sur tous les marchés. Dans la pratique, la flexibilité des prix n'est cependant pas totale. A court terme les prix sont rigides, et les ajustements entre l'offre et la demande se font souvent par le biais du niveau de production.
Dans notre économie, l'intérêt est le revenu qui rémunère le service qu'un prêteur rend à un emprunteur en lui prêtant une somme d'argent, appelée « capital », pour une certaine durée. C'est « le prix de l'argent », issu de l'équilibre entre l'offre et la demande de monnaie sur le marché monétaire. Cependant, le marché monétaire n'est pas un marché comme les autres, dans la mesure où l'offre de monnaie dans l'économie est exogène, et dépend de la Banque Centrale, qui a le privilège de la création monétaire. Le taux d'intérêt est donc un véritable instrument de la politique monétaire menée par la Banque centrale dans le but d'atteindre certains objectifs. Il convient donc de s'interroger sur le rôle du taux d'intérêt dans l'économie, et plus largement en quoi la politique monétaire menée à travers le contrôle du taux d'intérêt a-t-elle une influence sur notre économie ?
La Banque centrale a souvent recours à une politique monétaire visant à stimuler l'économie. Dans ce cas le taux d'intérêt a un rôle soit sur la stimulation de la demande intérieure, soit sur celle des exportations (I). Cependant, la politique monétaire peut se révéler inefficace. Cet échec provient du manque de pertinence de la relation entre offre monétaire et taux d'intérêt d'une part et entre taux d'intérêt et niveau de l'investissement d'autre part dans certains contextes économiques, qui ont tendance à se généraliser. Tel est le cas de l'ouverture des économies sur l'étranger (II).
[...] Ce phénomène étant renforcé comme nous l'avons vu par le taux d'ouverture de l'économie (il est d'un peu moins de 10% pour les Etats-Unis, contre 25% pour la France). On peut alors se demander en quoi l'intégration monétaire telle qu'elle s'est produite en Europe peut améliorer l'efficacité de la politique monétaire, et dans quelle mesure celle-ci devrait s'accompagner d'une véritable politique économique commune pour être véritablement efficiente. Bibliographie Jacques Généreux Economie politique 3. Macroéconomie 3°édition Hachette Supérieur 2003. Bernard et Dominique Saby Les grandes théories économiques édition Dunod 2000. [...]
[...] Dans ce cas le taux d'intérêt a un rôle soit sur la stimulation de la demande intérieure, soit sur celle des exportations Cependant, la politique monétaire peut se révéler inefficace. Cet échec provient du manque de pertinence de la relation entre offre monétaire et taux d'intérêt d'une part et entre taux d'intérêt et niveau de l'investissement d'autre part dans certains contextes économiques, qui ont tendance à se généraliser. Tel est le cas de l'ouverture des économies sur l'étranger (II). I. [...]
[...] Consommation Revenu Revenu Placement Epargne Taux d'intérêt Détention monétaire liquide Conclusion : Dans les deux analyses, c'est le taux d'intérêt qui détermine le niveau d'épargne réellement disponible pour effectuer des investissements à un moment donné (c'est-à-dire non thésaurisée) Il existe donc un consensus sur la possibilité de faire varier le taux d'intérêt pour stimuler l'économie nationale dans un système de prix rigides à court terme : Exemple de la politique monétaire de la FED depuis les années 80: Paul Volker en 1979 décide freiner la croissance de l'offre de monnaie pour lutter contre l'inflation en 1979), ce qui a pour conséquence une forte hausse du taux d'intérêt en 1982), qui a occasionné des récessions successives dans l'économie américaine en et 1982. B. Le rôle du taux d'intérêt dans la stimulation des exportations 1. Le taux d'intérêt détermine le taux de change. [...]
[...] Cependant, plusieurs facteurs restrictifs déterminent l'ampleur du succès d'une politique monétaire expansionniste, c'est-à-dire basée sur l'augmentation de l'offre de monnaie. Les évolutions récentes de l'organisation de l'économie ont contribué à limiter les effets des politiques monétaires et donc du taux d'intérêt sur l'économie. II. Les limites des effets de la politique monétaire sur l'Economie A. Il n'existe pas de relation simple entre le taux d'intérêt, l'offre et la demande de monnaie 1. Le second choix entre thésaurisation ou placement de l'épargne est de plus en plus flou. [...]
[...] Joseph Stiglitz Principe d'économie moderne édition De Boeck Université 2000. [...]
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