Le prix est le taux d'échange d'un bien dans une économie de marché. Dans un langage emprunté à Smith, il équivaut à sa valeur d'échange. Il est donc au cœur de l'économie de marché, mécanisme par lequel vendeurs et acheteurs interagissent pour s'échanger des biens en fonction d'un système de prix. Il est le support de l'information et le vecteur du comportement des agents au sein d'une économie de marché.
L'objectif de la microéconomie est de mettre en valeur les lois qui illustrent les relations d'interdépendance entre les prix , l'offre et la demande.
Néanmoins, la complexité du fonctionnement de l'économie de marché n'implique-t-elle pas des limites à cette relation ?
Dans quelle mesure le prix constitue-t-il la courroie de transmission du marché ?
[...] Dans une autre stratégie dite de concurrence monopolistique où les entreprises vendent des biens similaires la concurrence peut au contraire ne pas porter sur les prix mais sur la différenciation. Le prix constitue un élément essentiel dans le fonctionnement de l'économie de marché et de l'échange bien qu'on ne puisse en faire l'unique vecteur de l'évolution de l'offre et de la demande et qu'il convienne de distinguer les différentes réalités qu'il recoupe. La complexité des mécanismes influant sur les prix dans une économie de marché et celle de leurs conséquences, la difficulté de déterminer un équilibre sont autant de facteurs à prendre en compte. [...]
[...] Dans ce raisonnement que l'on doit en grande partie à Marshall, il est on postule l'existence de rendements décroissants et on exclut l'existence de coûts fixes afin que l'offre soit bornée (limitée) et continue La formation du prix dans une économie de marché et l'équilibre concurrentiel En situation de concurrence - pure et - parfaite (modèle d'Arrow et Debreu), les prix sont flexibles et l'information autour de ces prix parfaite. En outre les prix sont donnés indépendamment des choix individuels : condition d'atomicité. Ainsi l'offre et la demande s'ajustent en fonction du prix jusqu'à atteindre le prix équilibrant le marché. [...]
[...] Le prix, déterminant de l'offre et de la demande 111. La loi de la demande Elle est représentée pour la première fois par Cournot mais est énoncée et exploitée par des marginalistes tels Léon Walras et Alfred Marshall. Elle découle du principe d'utilité marginale et de celui de la maximisation du bien-être du consommateur. Le soucis principal du consommateur est de choisir le panier de biens qui maximise son utilité compte tenu de ses ressource limitées : la contrainte budgétaire. [...]
[...] Ainsi, consommateurs et producteurs raisonnent en univers incertain : d'où le phénomène d'anticipation sur les prix et sur l'évolution des marchés. C'est ainsi que se produisent des phénomènes ou l'échange n'a pas lieu au prix d'équilibre Mais cette désinformation peut aussi s'avérer volontaire. En situation de concurrence les entreprises sont tentées d'opérer une guerre des prix pour dissuader l'entrée sur le marché d'autres entreprises. Ces stratégies peuvent conduire à fixer des prix limites d'entrée sur le marché ou des prix prédateurs des prix qui ne révèlent pas les coûts réels de l'entreprise mais sont utilisés à usage dissuasif. [...]
[...] Le rôle du prix dans une économie de marché Le prix est le taux d'échange d'un bien dans une économie de marché. Dans un langage emprunté à Smith, il équivaut à sa valeur d'échange. Il est donc au cœur de l'économie de marché, mécanisme par lequel vendeurs et acheteurs interagissent pour s'échanger des biens en fonction d'un système de prix. Il est le support de l'information et le vecteur du comportement des agents au sein d'une économie de marché. L'objectif de la microéconomie est de mettre en valeur les lois qui illustrent les relations d'interdépendance entre les prix, l'offre et la demande. [...]
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