Dérives du capitalisme, faillite française Law, Keynes, Bretton Woods, Bismarck, Premier choc pétrolier
Quand émergea notre tribu homo sapiens sapiens ? Sans doute, nous dit-on, il y a 50.000 à 100.000 années. Autrement dit hier. Mais son histoire commence au moment où elle se sédentarise. C'était il y a 7.000 ou 8.000 ans. Au-delà de la question de sa survie alimentaire, le premier besoin qu'elle assure est celui d'une organisation sociale : règles du mariage, des successions, du statut de la femme, des procédures de sélection des chefs, de la propriété des terres. La stabilité de la structure économique entraîne celle des rapports sociaux. L'économie ne changera pas ou presque pendant les 6.000 années qui suivront. Agriculture sédentaire, élevage peu mobile à part quelques transhumances.
[...] Il met ainsi fin au régime de changes fixes qui tenait depuis 26 ans. Il pousse alors le monde dans un désordre monétaire massif dont il n'est toujours pas sorti. Tout devient instable, prix des matières, taux d'intérêt, cours de changes. Pour se protéger de cette volatilité, la finance invente d'innombrables procédures et montages dont le résultat final aujourd'hui est une aggravation de la menace de krach général Le premier rapport du Club de Rome (unique rapport jusqu'en 2012) est publié. [...]
[...] La doctrine est incertaine. Quinze années de tâtonnements, d'expériences et de controverses en Europe et en Amérique du Nord temps de guerre compris amènent les intuitions de trois puissants génies, un industriel, un fonctionnaire financier et un économiste à rallier le consensus et convaincre les pays développés, le Japon les rejoignant assez vite, à conjuguer leurs techniques. Le premier : Henry Ford. Très jeune, il est devenu le plus puissant industriel du monde. IL trouve que la reprise économique après la Première Guerre mondiale est un peu lente, puis il pense que le volume et la régularité du pouvoir d'achat sont les clés d'une consommation dynamique. [...]
[...] Rives et dérives du capitalisme Quand émergea notre tribu homo sapiens sapiens ? Sans doute, nous dit-on, il y a 50.000 à 100.000 années. Autrement dit hier. Mais son histoire commence au moment où elle se sédentarise. C'était il y a 7.000 ou 8.000 ans. Au-delà de la question de sa survie alimentaire, le premier besoin qu'elle assure est celui d'une organisation sociale : règles du mariage, des successions, du statut de la femme, des procédures de sélection des chefs, de la propriété des terres. [...]
[...] Il faut laisser se faire les équilibres souhaitables. Le profit maximal qui résulte de ces équilibres et de cette vision est à la fois un résultat souhaitable, une addition au volume de carburant le profit qui fait marcher le système, et une confirmation de son bon fonctionnement. Les prix Nobel d'économie viennent : Hayek en 1974, Friedman en 1976, puis douze autres. Moins sous son vrai nom, le monétarisme, que sous des noms inadaptés comme l'ultralibéralisme ou le néolibéralisme, le système fait un triomphe d'opinion comme n'en a jamais obtenu aucune doctrine économique. [...]
[...] Tous sont demandeurs de règles. Le monétarisme n'est pas un libéralisme, ni néo, ni ultra. C'est une pensée autre, plus proche sans doute de l'anarchisme et potentiellement dangereuse. Deuxième raison : Il y a quelque chose de profondément choquant dans le caractère absolu et lucidement explicite de la façon dont l'économie, sous prétexte de rigueur scientifique, décide d'exclure de son champ la nature et l'éthique. Pour la nature, c'est de toute éternité. L'activité des hommes était jusque-là marginale. Le pouvoir réparateur et reconstituant de la nature était jusqu'à un certain stade réel. [...]
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