Rendements d'échelle décroissants, facteurs de production, productivité, capital technique, capital humain, coûts de production, concurrence pure et parfaite, notion monétaire
Le rendement d'échelle est une notion monétaire qui définit la variation de la production d'une entreprise à la suite du développement de ses facteurs de production : leur augmentation ou leur diminution. Son objectif est donc de mesurer l'évolution de la productivité globale des facteurs de production sur le long terme. Les facteurs de production correspondent généralement à la quantité de travail humain et à la quantité de capital technique (constitué de biens de production qui servent à la production de biens, comme des matériels de production ou des biens immobiliers).
[...] Les rendements d'échelle sont-ils nécessairement toujours décroissants ? Après avoir expliqué leurs origines, vous vous demanderez si les rendements d'échelle sont-ils nécessairement toujours décroissants ? Le rendement d'échelle est une notion monétaire qui définit la variation de la production d'une entreprise à la suite du développement de ses facteurs de production : leur augmentation ou leur diminution. Son objectif est donc de mesurer l'évolution de la productivité globale des facteurs de production sur le long terme. Les facteurs de production correspondent généralement à la quantité de travail humain et à la quantité de capital technique (constitué de biens de production qui servent à la production de biens, comme des matériels de production ou des biens immobiliers). [...]
[...] De ce fait, les rendements d'échelle ne sont pas nécessairement et toujours décroissants, mais sont notables dans certaines entreprises : celles-ci doivent chercher à éviter ce phénomène. II. Situations de rendements d'échelle non décroissants Il arrive que les rendements d'échelle ne soient pas décroissants : ils peuvent être constants, comme dit plus haut, ou même croissants. On retrouve encore la fonction de production, qui multiplie les facteurs de production par un coefficient b. Si le volume de production se trouve alors multiplié par ce même coefficient alors le rendement d'échelle est dit constant. [...]
[...] Néanmoins, les rendements d'échelle peuvent aussi être dits croissants. C'est lorsque le résultat obtenu par la fonction de production a augmenté d'un coefficient supérieur au coefficient b. Autrement dit, la production globale a augmenté plus que les facteurs de production ont été multipliés. Cela entraine justement des économies d'échelle, l'inverse du phénomène causé par les rendements d'échelle décroissants. Les économies d'échelle consistent en la baisse du coût moyen de la production de chaque bien produit, ce qui entraine des avantages de coûts que l'entreprise accumule. [...]
[...] Il est donc important que l'État encadre et surveille les marchés caractérisés par les rendements d'échelle croissants, pour éviter une hausse trop importante des prix, bien que ce rendement d'échelle soit signe de prospérité de l'entreprise en question. Pour conclure, on ne peut pas dire que les rendements d'échelle sont toujours et nécessairement décroissants. Ils sont une notion monétaire vaste qui détermine en quelque sorte la situation des entreprises, toutes nombreuses, et toutes très différentes. Ainsi, les rendements d'échelle peuvent être à la fois décroissants, constants, ou croissants. [...]
[...] Si les rendements d'échelle sont possiblement décroissants dans certains cas il existe aussi certaines situations où les rendements d'échelle ne le sont pas (II). I. Situations de rendements d'échelle décroissants Pour calculer un rendement d'échelle, il est nécessaire d'étudier une fonction appelée fonction de production. Il s'agit pour l'entrepreneur de multiplier les facteurs de production de son entreprise, la quantité de travail des employés et la quantité de capital technique, par un coefficient b. Le résultat de cette fonction indiquera la nature du rendement d'échelle. [...]
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