Croissance économique endogène, croissance économique exogène, modèle de Solow, déclin de l'emploi, modèle de Harrod-Domar, théorie de la croissance endogène, connaissance, économie de marché, économie immatérielle, progrès, rôle du capital humain, automatisation
La théorie de la croissance endogène est apparue en réponse aux modèles de croissance exogène, en particulier le modèle de Solow, qui fondait la croissance économique sur le progrès technique, mais n'expliquait pas l'origine de ce progrès (le progrès technique n'étant que le facteur résiduel, c'est-à-dire le facteur non expliqué à l'origine d'un cycle de croissance). Le caractère endogène de la croissance sous-entend que cette dernière est un processus qui s'autoalimente, en particulier par l'innovation, le capital humain et l'action publique.
Cette théorie a été développée principalement par Paul Römer, Robert E. Lucas et Robert Barro.
[...] Le capital connaissance, levier de la croissance Cette économie de l'immatériel reposant notamment sur le capital humain a mis à jour une nouvelle forme d'économie : l'économie de la connaissance : le concept d'économie de la connaissance aussi connu sous le nom d'économie du savoir » est apparu dans un rapport de l'OCDE de 1996 intitulé « L'économie fondée sur le savoir ». Ce concept également appelé aussi "l'économie de l'immatériel "est basée sur un régime de croissance fondée sur l'accumulation de la connaissance ». L'économie de la connaissance concerne tous les savoirs et compétences mobilisés dans les différents domaines de l'activité économique. Le succès d'une entreprise dépend de plus en plus de sa capacité à recueillir la connaissance, la produire, la maintenir et la diffuser. [...]
[...] Or, le capital humain est une composante essentielle de l'économie immatérielle. Aussi, on peut analyser en quoi le capital humain discrimine la nature de la conjoncture économique et s'interroger sur l'impact présent et à venir de ce capital humain en particulier au regard d'un système économique qui repose de plus en plus sur des process automatisés. Plan Première partie : au regard de l'histoire économique et de l'actualité, le rôle endogène du capital humain sur la conjoncture économique. Deuxième partie : un capital technique et technologique qui se substitue au capital humain dans la création de valeur ? [...]
[...] Toutefois, la plus grande part de la croissance n'est pas expliquée par ces deux facteurs, mais est due à un « facteur résiduel » : le progrès technique. La théorie de la croissance endogène est apparue en réponse aux modèles de croissance exogène, en particulier le modèle de Solow, qui fondait la croissance économique sur le progrès technique, mais n'expliquait pas l'origine de ce progrès (le progrès technique n'étant que le facteur résiduel cad le facteur non expliqué à l'origine d'un cycle de croissance). [...]
[...] Le caractère endogène de la croissance sous-entend que cette dernière est un processus qui s'auto-alimente en particulier par l'innovation, le capital humain et l'action publique. Cette théorie a été développée principalement par Paul Romer, Robert E. Lucas, et Robert Barro. Capital humain : l'économiste américain néoclassique, prix Nobel d'économie en 1992, définit le capital humain comme "l'ensemble des capacités productives qu'un individu acquiert par accumulation de connaissances générales ou spécifiques, de savoir-faire » Le capital humain désigne donc les aptitudes et les talents qui rendent les individus productifs. [...]
[...] Après lui, Gary Becker développera le rôle majeur du capital humain dans les capacités de développement d'un pays et d'une économie. Le capital humain, levier majeur de la croissance économique et d'une économie devenue immatérielle Le capital humain et économie immatérielle : Le capital immatériel ou capital intangible est constitué du capital humain (les compétences, connaissances, motivation, brevet du capital organisationnel et structurel (processus de travail, les systèmes comme le SI, la culture de l'entreprise ) et du capital relationnel (portefeuille clients, image de marque, parties prenantes L'immatériel conditionne désormais la plus grand de la valeur ajoutée créée et donc de la croissance. [...]
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