Le progrès technique concerne l'ensemble des éléments qui permettent d'améliorer les méthodes et moyens de production sans que varie la quantité de facteurs de production utilisée. Mais, il touche également l'organisation du travail et les structures de l'économie. Le développement quant à lui, est un phénomène qualitatif et durable. Il regroupe toutes les transformations techniques, sociales et culturelles qui permettent l'apparition et la prolongation de la croissance économique. Par ailleurs, d'après la définition de François Perroux, le développement est également la combinaison des
changements sociaux et mentaux d'une population qui la rendent apte à faire croître cumulativement et durablement son produit réel global. Encore aujourd'hui, le monde connaît par le progrès technique, un bouleversement économique et social.
Mais dans quelle mesure le progrès technique est-il facteur de développement ? S'il est vrai que le progrès technique favorise le développement, il n'en reste pas moins que cette relation n'est pas parfaite.
[...] Grâce à celle-ci, les entreprises développent de nouveaux produits. Le grand nombre d'innovations permet d'enrichir le marché de produits de plus en performants facilitant les conditions de vie des individus. Les NTIC, en premier lieu, permettent aux ménages d'accéder à l'information et de pouvoir communiquer plus amplement. Environ 94%ménages français en 2001 sont équipés de téléviseur couleur et de même d'entre eux possèdent un téléphone portable (doc 2). De plus, par ces recherches, la santé est ainsi améliorée. En effet, les innovations en soins de beauté ont permis au marché des cosmétiques de se réveiller. [...]
[...] Par ailleurs, la recherche permet de préserver l'environnement notamment en réfléchissant sur le développement durable et sur des révolutions vertes. Néanmoins, l'action du progrès technique sur le développement a aussi des limites. Tout d'abord, ce frein touche d'abord le monde du travail. Une grande partie des emplois disparaissent à cause de délocalisation de la main d'oeuvre ou encore de robotisation. L'augmentation de la précarité à cause de la fluctuation du marché du travail ne permet pas aux individus les moins qualifiés, les ouvriers, agriculteurs et jeunes de s'insérer rapidement et durablement sur le marché du travail. [...]
[...] De plus, le manque d'infrastructures renforce les inégalités. En effet, les indices de développement nous prouvent l'augmentation des écarts entre les pays riches et les pays pauvres. Notamment, l'IDH montre le manque d'école et d'hôpitaux dans les pays du Tiers-Monde. Il désigne la Serria Leone comme dernier pays avec à peine 0,275 pour 1 alors que la Norvège est première avec 0,942 pour 1. Par ce constat, la différence entre nord et sud est bien concrète : le taux d'alphabétisation, de scolarisation et l'espérance de vie sont beaucoup plus élevés dans les pays riches. [...]
[...] La recherche peut également aider à préserver l'environnement. D'abord, par le développement durable (doc la recherche essaie de trouver de nouveaux moyens pour concevoir de l'énergie comme par exemple, par la construction dans des régions d'Afrique sub-saharienne de panneaux solaires ou encore par de barrages et de puits pour contrôler l'accès en eau potable. De plus, la recherche s'intéresse également aux énergies de demain afin de remédier au pétrole notamment en construisant des concept cars ou en réfléchissant sur des nouveaux biocarburants comme les copeaux de bois ou bien les alcools de betterave et de canne à sucre. [...]
[...] Enfin, le progrès technique pousse à l'intensification du travail (doc 5). Les travailleurs sont de plus en plus dans des conditions de stress intenses. Tout d'abord, avec la naissance du Toyotisme et de sa volonté à livrer juste à temps les salariés sont mis dans des rudes conditions de stress afin de livrer au plus vite une voiture choisie par un client. Ils doivent s'adapter à la diversité de la demande avec le minimum de stock possible. De plus, le désir de promotions et de primes (doc pousse certains à dépasser leurs limites et le nombre croissant de dépressions dans les grandes entreprises montre bien les conséquences négatives du progrès technique sur le développement. [...]
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