Le Produit Intérieur Brut (PIB) est l'un des indicateurs les plus utilisés aujourd'hui dans le monde, afin de mesurer la croissance d'un pays, et plus particulièrement, son niveau de production interne. Il est aussi utilisé par les États pour la construction de leur budget, établi à partir de prévisions de croissance du PIB.
C'est un agrégat fournissant une mesure de la production des unités productrices résidentes. Il est égal à la somme des valeurs ajoutées augmentée de la TVA grevant les produits et les droits de douane nets des subventions à l'importation. Cet indicateur s'est imposé au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, dans un monde dominé par l'impératif de reconstruction et l'aspiration au progrès matériel.
Le taux de croissance du PIB était alors perçu comme un indice essentiel de réussite de notre société, son accroissement semblait signifier une avancée vers une meilleure satisfaction des besoins de chacun. C'est ainsi que le Produit Intérieur Brut, est devenu un indicateur de bien-être. Il semble nécessaire de se demander, si cet indicateur permet encore actuellement, de mesurer le bien-être des individus composant une société.
Le Produit intérieur brut est apparu après la Seconde Guerre mondiale, à un moment où la priorité était de reconstruire et de moderniser le pays. Il est défini comme étant la somme des valeurs ajoutées réalisées à l'intérieur d'un pays par l'ensemble des branches d'activité (auxquelles on ajoute la TVA et les droits de douane), pour une période donnée, indépendamment de la nationalité des entreprises qui s'y trouvent. C'est-à-dire que la production des entreprises étrangères résidentes dans le pays est comptabilisée dans le calcul du PIB et inversement si, un agent économique ayant la nationalité du pays, n'est pas résident alors sa production ne sera pas comptabilisée dans le PIB.
Dans son calcul, le PIB se distingue du Produit national brut qui, lui, prend en compte la nationalité des entreprises, et non leur lieu d'implantation.
Dans la mesure du PIB, l'utilisation de la valeur ajoutée permet d'éviter que la même production ne soit prise en compte plus d'une fois : ne font parti du PIB que les biens et services finaux, les biens de production intermédiaire sont exclus.
[...] Cela dit, le PIB pourrait prendre en compte certains facteurs au centre de nos préoccupations actuelles comme l'environnement ou la santé. En effet, la prise de conscience des citoyens sur les «dégâts» engendrés par la croissance, les exigences plus grandes des consommateurs ont fait apparaître les limites de la comptabilité nationale pour apprécier le bien- être collectif tel qu'il est perçu par les individus. Mais pourquoi rechercher un indicateur unique? Il existe certains autres indicateurs, et si le PIB n'est pas suffisant et comporte de trop nombreuses limites, pourquoi ne pas le compléter avec ces autres indicateurs? [...]
[...] Il s'agit là d'un indice statistique composite, créé par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) en 1990 pour évaluer le niveau de développement humain des pays du monde. L'IDH compris entre 0 (exécrable) et 1 (excellent), est calculé par la moyenne de trois indices quantifiant respectivement : la santé /longévité (mesurées par l'espérance de vie à la naissance) On mesure ainsi indirectement la satisfaction des besoins matériels essentiels tels que l'accès à une alimentation saine, à l'eau potable, à un logement décent, à une bonne hygiène et aux soins médicaux. [...]
[...] Dans son calcul, le PIB se distingue du Produit national brut qui, lui, prend en compte la nationalité des entreprises, et non leur lieu d'implantation. Dans la mesure du PIB, l'utilisation de la valeur ajoutée permet d'éviter que la même production ne soit prise en compte plus d'une fois : ne font parti du PIB que les biens et services finaux, les biens de production intermédiaire sont exclus. Le PIB peut se calculer de trois manières : (définition de l'INSEE) Selon la production: - le PIB est égal à la somme des valeurs ajoutées brutes des différents secteurs institutionnels ou des différentes branches d'activité, augmentée des impôts moins les subventions sur les produits (lesquels ne sont pas affectés aux secteurs et aux branches d'activité). [...]
[...] Cet outil reste peu envisageable. En effet les économistes estiment que les données restent difficiles à collecter. De plus il semble aujourd'hui difficile d'évaluer précisément l'impact effectif de l'activité des économies sur les ressources naturelles mondiales. PIB régional ou PIB urbain Une autre alternative a été évoquée. Il s'agit d'une mesure de PIB régional, ou de «produit urbain brut», Son utilisation est critiquée car les échanges commerciaux (imports et exports) avec les autres régions d'un même pays ne sont pas mesurés. [...]
[...] Les chiffres donnés ne sont que des estimations. L'étude montre que certains secteurs comme l'agriculture ou les services collectifs (où circulent de grosses sommes d'argent liquide) sont plus touchés que d'autres. Cependant les statisticiens s'efforcent d'intégrer l'économie souterraine dans le PIB lorsque celle-ci n'est pas déjà intégrée de façon implicite. Prenons l'exemple de l'agriculture; dans ce secteur la production au noir n'est pas comptabilisée car, la production agricole est estimée, en grande partie, à partir des quantités produites et de prix unitaires. [...]
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