Les principales transformations de l'organisation du travail et leurs effets sur les conditions de travail

Résumé du document

Selon la Quatrième enquête européenne sur les conditions de travail publiée en 2006, 39% de la population active réalise des tâches brèves répétitives de moins de dix minutes et 35,7% voient leur rythme de travail contrôlé directement par la hiérarchie. C'est pourtant pour limiter le travail répétitif, la parcellisation des tâches mais aussi pour motiver le salarié à sa tâche en le responsabilisant que les Nouvelles Formes d'Organisation du Travail (NFOT) ont été élaborées.

Si depuis les années soixante-dix les NFOT sont apparues les effets sur les conditions de travail ne se trouvent-elles pas contrastées ? Ainsi après avoir présenté les principales transformations de l'organisation du travail depuis les années soixante-dix nous en montrerons les effets sur les conditions de travail à travers l'organisation post taylorienne et le modèle néo taylorien (...)

Extraits

[...] Partie II : Les effets sur les conditions de travail sont cependant contrastés L'organisation post-taylorienne améliore les conditions de travail Le modèle post taylorien rend les conditions de travail meilleures tout d'abord grâce à un affaiblissement de la division horizontale, c'est-à-dire qu'il y a moins de hiérarchie dans l'entreprise et les tâches sont moins divisées. Cela se traduit par des rotations de poste de travail par exemple (document 1). D'ailleurs, dans l'Union Européenne en de la population active doivent répondre à des normes de qualité précises et 82% résolvent des problèmes par eux-mêmes ce qui va dans le sens d'une baisse de la division horizontale (document 2). De plus, on observe que la division verticale du travail, est moins présente. [...]

[...] En effet, ce système exige une coordination poussée entre les divers acteurs (fournisseurs, transporteurs, fabricants, distributeurs, etc.) et peut poser des problèmes en cas d'incident à un point ou un autre de cette chaîne étendue en coupant momentanément le flux. Ainsi, la polyvalence des salariés permet de limiter la division horizontale des tâches ce qui permet de répondre rapidement à toute anomalie qui pourrait retarder le processus de productif (document 1). La polyvalence des salariés nécessite une formation de ceux- ci d'où une requalification du travail due aux innovations technologiques qui entraîne en même temps l'élargissement et l'enrichissement des tâches. [...]

[...] En effet, le personnel non qualifié est remplacé par des machines. Ainsi, on a une substitution du travail qualifié au travail non qualifié. Ces innovations technologiques entraînent également l'enrichissement et l'élargissement des tâches. En effet, les nouvelles machines entraînent la création de nouveaux emplois comme des tâches de surveillance de la machine, réparation de pannes (document 4). L'enrichissement des tâches concerne l'exécution de tâches plus valorisantes comme l'autocontrôle de la qualité du travail ou la résolution de problèmes (document 2). [...]

[...] Ainsi après avoir présenté les principales transformations de l'organisation du travail depuis les années soixante-dix nous en montrerons les effets sur les conditions de travail à travers l'organisation post taylorienne et le modèle néo taylorien. Partie I : Depuis les années 70, l'organisation du travail s'est profondément transformée dans les entreprises européennes Des pratiques de travail plus flexibles A partir des années soixante-dix le ralentissement des gains de productivité dans un contexte de forte contestation sociale pousse les entreprises à modifier l'organisation du travail. [...]

[...] Par ces transformations de travailleur est responsabilisé et polyvalent, améliorant ainsi leur condition de travail. Le système est moins bureaucratique. L'organisation post taylorienne met en avant la polyvalence des travailleurs en avant. Celle-ci passe par la formation des travailleurs ce qui leur donne de l'autonomie d'où une amélioration des conditions de travail. En règlent personnellement les incidents (document 3). Par cette autonomie le salarié est responsabilisé et motivé à sa tâche ce qui lui permet de s'impliquer davantage dans son travail. [...]