Aujourd'hui, tous les économistes s'accordent à dire que le libre échange est le système « suprême », mais on constate la présence du protectionnisme. A travers sa politique commerciale, chaque Etat peut influer les conditions de sa croissance en modifiant les règles au passage de ses frontières, que ce soit pour les biens et services, ou de plus en plus pour les facteurs de production (capital et travail. Ex : barrière à l'entrée pour la main d'oeuvre peu qualifiée).
[...] La Politique Commerciale Stratégique (PCS) Trois facteurs expliquent l'émergence de la PCS : La présence d'économies d'échelle confère à certaines firmes une place stratégique, ce qui renforce l'environnement imparfait dans le quel agissent les agents. Le comportement des firmes et leurs interactions entre elles ont pris une grande importance dans la détermination des prix de marché. Existence de surprofits liée à des situations de monopôle ou d'oligopole. Ces éléments rendent la politique commerciale active, c'est-à-dire que l'Etat intervient et défend les secteurs à l'origine de ces surprofits captés par les firmes domestiques. Elles bénéficient ainsi d'un avantage concurrentiel. [...]
[...] Selon Ricardo, un des facteurs de blocage de la croissance est le manque de profit des entrepreneurs. Grâce au commerce international il est possible de diminuer le coût de la vie, donc de baisser le niveau des salaires et donc d'augmenter les profits (à condition de garder le même rapport profits/salaires) La théorie de HOS Heckscher Ohlin Samuelson Selon Heckscher et Ohlin, l'intégration des pays dans les échanges internationaux s'opère suivant le théorème de l'avantage comparatif. Le point de départ de cette théorie est la différence dans les dotations factorielles. [...]
[...] Les firmes présentent diminuent leurs coûts moyens de production, d'où un gain d'exploitation des économies d'échelle. Les rendements croissants internes et externes sont mieux exploités. Le libre échange donne lieu à un gain pro compétitif. Il y a une discipline des importation : les producteurs engagés dans l'échange doivent faire face à une augmentation de la pression concurrentielle. Cette pression a pour conséquence l'éviction du marché des firmes les moins efficaces et donc une augmentation des gains des firmes restantes. [...]
[...] L'augmentation de la concurrence conduit à un nouvel équilibre de marché caractérisé par un nombre de biens ou de firmes inférieur à la somme des deux marchés. Apparition d'un surplus de consommation ou possibilité de consommer des biens de qualité supérieure. La NTCI insiste sur le fait que le commerce international augmente la diffusion du progrès technique et de la technologie. Ce sont des facteurs explicatifs de l'augmentation de la qualité des biens à prix constants. Tout le monde trouve un gain à l'échange international. Les économies d'échelle augmentent l'efficacité des facteurs et donc une augmentation de leur rémunération. [...]
[...] Maximiser le bien-être du consommateur revient à maximiser le bien-être national. Les ajustements productifs doivent être faits en fonction de cela. Or la théorie du protectionnisme axe tout sur la production et non sur la consommation. C'est de la sphère productive que dépend le niveau d'emploi et la productivité. Mondialisation et protection vont de paire Analyse économique du droit de douane Effet d'un tarif douanier L'analyse du droit de douane se fait en équilibre partiel étant donné que la politique commerciale est toujours une politique sectorielle. [...]
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