En macroéconomie, le policy-mix, expression anglaise imagée qui signifie "dosage des différentes politiques" désigne "l'art" de combiner de manière optimale, en fonction de la position dans le cycle économique, les principaux moyens d'action de la politique économique : la politique budgétaire et la politique monétaire.
Au vu du contexte conjoncturel de l'économie mondiale, l'évolution du policy-mix traduit des choix de politique économique. Les politiques monétaire et budgétaire poursuivent des objectifs communs (...)
[...] Les politiques monétaire et budgétaire poursuivent des objectifs communs. Ils sont au nombre de quatre à savoir : la croissance, le plein emploi, la stabilité des prix et l'équilibre extérieur qui constituent les quatre points cardinaux du carré magique de Kaldor. Le défi subtil demandé au policy-mix est d'articuler au mieux les deux bras principaux de la politique économique. Comme nous le verrons en détail, les risques de divergence entre ces deux politiques sont accrus dans l'eurozone de par la répartition des compétences entre deux niveaux de pouvoirs aux objectifs distincts. [...]
[...] La conception du policy mix La policy mix est une politique économique conjoncturelle qui se fonde sur la combinaison coordonnée d'une politique budgétaire et d'une politique monétaire agissant sur la demande. La modélisation économique de cette relation a été développée par le modèle IS-LM que l'on a déjà étudié, IS représentant l'ensemble des combinaisons de taux d'intérêt et de revenu qui assurent l'équilibre du marché des biens et services, et LM représentant l'ensemble des combinaisons de taux d'intérêt et de revenu qui assurent l'équilibre du marché des biens et services, et LM représentant l'ensemble des combinaisons de taux d'intérêt et de revenu qui assurent l'équilibre du marché monétaire. [...]
[...] En l'absence de règle, il existerait une incitation à augmenter le déficit en espérant en faire partager le coût à ses partenaires dans la zone euro. Afin d'éviter cette incitation à augmenter le déficit et ne pas contraindre ainsi la politique monétaire, le Pacte de stabilité et de croissance fixe trois règles principales : le déficit public doit rester inférieur à la dette publique doit être contenue en dessous de les Etats doivent viser l'équilibre budgétaire à moyen terme. Pratique : (et c'est là que résident les principales limites . [...]
[...] - Enfin, le budget Européen qui était de du RNB et qui a été ramené à seulement entre 2007 et 2013 devrait être augmenté pour accroitre le pouvoir économique de l'Union et ainsi développer une politique centralisée au niveau budgétaire. Conclusion: La policy-mix Européenne est donc gérée par les Etats membres en ce qui concerne la politique budgétaire et la BCE concernant la politique monétaire. Le manque de concertation entre ces institutions, et surtout l'indépendance de politiques budgétaires parfois contradictoires entre les Etats limitent fortement une policy-mix efficace. Cependant, cette zone reste extrêmement compétitive au niveau international, et possède un potentiel de changement qui pourrait la développer d'avantage dans des secteurs clé de l'économie. [...]
[...] Cependant, si le policy mix comporte en même temps un assouplissement de la politique monétaire (offre accrue de liquidités), la courbe LM s'abaissera en LM 2 et un nouvel équilibre s'établira au point c (rencontre de IS 2 et LM 2). L'activité globale sera alors plus forte à taux d'intérêt quasiment inchangé. - Les politiques budgétaire et monétaire sont reliées, d'ou la nécessité d'une action concertée entre les responsables qui mettent en place ces 2 politiques . Il faut savoir que la politique budgétaire privilégie souvent le court terme alors que la politique monétaire possède des moyens d'actions qui ne se conçoivent que sur la durée . [...]
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