Les néoclassiques sont les héritiers critiques des classiques. Une lecture élémentaire des néoclassiques fait seulement apparaître leur filiation avec les classiques et tout particulièrement avec A. Smith. Cela conduit généralement à constituer un tout des classiques et des néoclassiques. Dans cet esprit, A. Marshall dont l'œuvre majeure « principes d'économie politique » date de 1890 va surtout insister sur les liens qui unissent ces deux temps de la pensée libérale fusionnant ainsi la tradition et la modernité.
Sur le plan global on peut rappeler l'instabilité et les crises qui ont marqué le continent européen après la conclusion de la Sainte Alliance en 1815 pour réprimer les aspirations libérales des pays européens comme en témoigne le cas de la France. Certes, sur le plan économique le capitalisme connaissait une phase d'expansion après la révolution industrielle des grands pays comme l'Angleterre, la France et l'Allemagne.
Et malgré des crises périodiques, le développement des forces productives va connaître un saut quantitatif important avec la découverte et la maîtrise de nouveaux procédés de fabrication dans tous les secteurs d'activités et l'abondance des matières premières dans les colonies des autres continents.
[...] Sous-section 2 : le contexte idéologique 1. les libéraux contestataires et conservateurs Ce sont les auteurs qui restent fidèles aux principes du libéralisme économique puisqu'ils rejettent le socialisme quelle qu'en soit la forme mais ils rejettent aussi certains aspects de l'analyse classique, estimant notamment qu'elle est trop abstraite et ne reflète pas la réalité des choses. C'est pour cela ils proposent certains aménagements qui ne remettent pas en cause les fondements de l'économie politique les libéraux contestataires innovateurs Les nouvelles doctrines tiennent compte des critiques adressées à l'école classique dont la méthode déductive et macroéconomique est jugée abstraite. [...]
[...] C'est l'hypothèse même de Jevons. Partons de cette hypothèse qui n'explique rien en fait le niveau des prix. En effet on peut dire que la théorie classique de la valeur est plus satisfaisante puisqu'elle permet de donner une idée sur les conditions de production des biens par leur coût de production en travail. D'ailleurs Jevons semble avoir trouvé le moyen de préciser le rôle du coût, puisqu'il dit que le travail détermine l'offre, mais il continue de parler d'une valeur d'échange déterminée par l'utilité. [...]
[...] C'est-à-dire de l'analyse du comportement des sujets économiques, consommateurs ou producteurs. Mais de fait, la nouvelle approche rendait l'économie politique encore plus abstraite. Pour ces nouveaux classiques (appelés marginalistes) l'erreur de la théorie classique a été de centrer toute son analyse autour du problème de la valeur d'échange qui de plus avait pour fondement le travail. En effet, le problème de la valeur d'usage reste secondaire chez les classiques et pas assez relié à celui de la valeur d'échange. C'est pourquoi le souci majeur de ce nouveau courant de pensée va être de rétablir ce lien et de montrer l'étroite dépendance entre la valeur d'usage et la valeur d'échange. [...]
[...] leur capacité de servir à la satisfaction des besoins humains. Cette utilité est reconnue comme telle par tous. Par conséquent, seuls les biens reconnus utiles ont un caractère économique et font donc l'objet d'un échange, c'est donc la rareté qui donne aux biens leur caractère économique ou non économique. De même, c'est la rareté qui impose de faire un calcul économique comme l'explique Menger la valeur des biens est un phénomène qui découle de la même source que leur caractère économique, c'est - à - dire du rapport entre la demande et la quantité disponibles des biens Ainsi, pour les marginalistes l'utilité constitue le moyen par lequel les individus entrent en relation avec les choses ils tirent leurs satisfactions. [...]
[...] Cela conduit généralement à constituer un tout des classiques et des néoclassiques. Dans cet esprit, A Marshall dont l'œuvre majeure principes d'économie politique date de 1890 va surtout insister sur les liens qui unissent ces deux temps de la pensée libérale fusionnant ainsi la tradition et la modernité. Section I - les conditions d'émergence de la pensée néoclassique Ces conditions sont intimement liées au contexte économique, politique et social de l'Europe du 19 siècle. Sous - section 1 : le contexte socio - économique ayant daté l'apparition du marginalisme Sur le plan global on peut rappeler l'instabilité et les crises qui ont marqué le continent européen après la conclusion de la Saine Alliance en 1815 pour réprimer les aspirations libérales des pays européens comme en témoigne le cas de la France. [...]
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