Or, pour corriger cet excédent, il devrait y avoir une baisse du salaire, c'est-à-dire une diminution du salaire réel, ainsi que du pouvoir d'achat du salaire.
A la même époque, en France, il y a la même volonté de mettre au point une allocation chômage. Néanmoins, les économistes néoclassiques vont expliquer que cette allocation maintient le chômage.
Or, Keynes dit que l'analyse néoclassique est erronée pour 2 raisons :
- les travailleurs n'ont pas conscience de ce qu'est le salaire réel, mais ont surtout conscience de ce qui est écrit sur la fiche paye, ils n'ont donc pas d'intérêt pour la baisse du salaire réel
- de plus, la baisse du salaire réel provient de la baisse de la consommation, ce qui va inciter les entrepreneurs à augmenter leur production et vont donc embaucher.
Ainsi, les années 20 sont marquées par les conséquences de la révolution russe, par des mouvements révolutionnaires, qui remettent en cause la société démocratique. L'intervention de l'Etat devient donc nécessaire, car il faut réduire les inégalités, en intervenant en faveur des plus démunis.
[...] Etant donné que l'emploi dépend des prévisions, il n'y a aucune raison pour que tous ceux qui veulent travailler puissent être au travail. Il est donc possible de se trouver en situation de sous-emploi (chômage) et d'y rester, quand les prévisions des entrepreneurs sont mauvaises. IV- La lutte contre le chômage pour Keynes Si la production est déterminée par les chefs d'entreprise, il y a des risques de chômage, car il devient nécessaire d'améliorer le fonctionnement du système. Keynes s'oppose à Marx, qui pense que le système économique est porteur de crises, c'est-à-dire qu'il n'y a pas d'amélioration possible. [...]
[...] On parle alors d'économie monétaire, car elle a un rôle actif. De plus, pour Keynes, la monnaie sert à 2 choses : elle facilite les échanges et la demande de monnaie est liée aux transactions, et aux échanges elle peut jouer un rôle de réserve de valeur, c'est-à-dire que l'on peut vouloir la conserver par précaution, pour se prémunir contre certains risques, du fait que l'avenir est incertain, à cause du chômage, du financement des retraites, etc. Par conséquent, la monnaie est un moyen d'introduire une relation entre le présent et le futur. [...]
[...] Néanmoins, les économistes néoclassiques vont expliquer que cette allocation maintient le chômage. Or, Keynes dit que l'analyse néoclassique est erronée pour 2 raisons : les travailleurs n'ont pas conscience de ce qu'est le salaire réel, mais ont surtout conscience de ce qui est écrit sur la fiche paye, ils n'ont donc pas d'intérêt pour la baisse du salaire réel de plus, la baisse du salaire réel provient de la baisse de la consommation, ce qui va inciter les entrepreneurs à augmenter leur production et vont donc embaucher. [...]
[...] Effectivement, il n'est pas possible aujourd'hui de diminuer le salaire réel. Ainsi, les néoclassiques parlent de chômage volontaire, qui serait, selon eux, dû à des interventions humaines. Le revenu est distribué à l'occasion de la production Enfin, le revenu global dépend de la production globale, car il détermine le niveau de la consommation. o On part de D2, c'est-à-dire des anticipations d'investissement, qui dépendent du revenu passé R (coûts de production et profits), de la comparaison du taux d'intérêt, auquel il est nécessaire d'emprunter les capitaux pour investir avec le taux de profit attendu (efficacité marginale du capital). [...]
[...] La postérité de Keynes Marx Auteurs classiques Néoclassiques Ricardo Keynes KALECKI SRAFFA HARROD Keynésiens de KALDOR la synthèse ROBINSON SAMUELSON HICKS POSTKEYNESIENS Keynésiens du Nouveaux déséquilibre keynésiens BENASSY STIGLITZ MALINVAUD MANKIW Bibliographie La pensée économique de Keynes Ouvrages La théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie, John Maynard Keynes, Payot, Bibliothèque scientifique La pensée économique depuis Keynes, Michel Beaud, Gilles Dostaler, SEUIL, Points économie Brève histoire de la pensée économique d'Aristote à nos jours, Jacques Valier, Flammarion, Champs La pensée économique de Keynes, Frédéric Poulon, Dunod, Collection Les Topos Keynes et les keynésiens aujourd'hui, Brémond Janine, Hatier Introduction à Keynes, Combemale Pascal, La Découverte Keynes et ses combats, Dostaler G., Albin Michel Les grands économistes, Heibroner R. L., Points économie Keynes et la Macroéconomie, Herland M., Economica Articles Keynes était-il keynésien ? Le Nouvel Economiste juillet 1997, pages 9 à 13. Deux Keynes pour le prix d'une théorie Clerc D., Alternatives Economiques de mars 2000. [...]
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