A la fin des Trente Glorieuses on assiste à un ralentissement économique qui s'accompagne d'une crise du modèle fordiste. Pour remédier à cela, de nouvelles formes d'organisation du travail apparaissent (NFOT) induisant une recherche de flexibilité dans les entreprises. Ces NFOT sont marquées par l'apparition du Toyotisme mis en oeuvre par T.OHNO. Elles ont pour but de relancer la croissance économique par le principe du flux tendu et des cinq zéro qui induisent une augmentation des gains de productivité et donc une relance de la croissance économique (...)
[...] Ainsi, la croissance économique ralentie. Le Japon est un parfait exemple puisque dans les années 80/90 il a connu une augmentation de l'ordre de 7 points de pourcentage du travail en temps partiel et un ralentissement de la croissance économique de l'ordre de 2.7 points de pourcentage. On constate la même chose pour la France qui dans les mêmes années a connu une augmentation du chômage importante passant de chômeurs en 1970 à 3 millions en 1994. Conclusion Pour conclure, la flexibilité semble permettre la croissance dans la mesure où cela permet d'éliminer les effets indésirables du système Taylor- fordiste à l'origine de perte de productivité et de croissance grâce au principe du flux tendu. [...]
[...] Ainsi, la flexibilité favorise la demande et la croissance économique. Mais tout ceci reste à nuancer car le recours trop important à la flexibilité entraîne des coûts d'ajustements, le ralentissement des innovations et la perte de compétitivité hors-prix qui nuisent à la croissance. Egalement, la flexibilité nuit à la croissance car elle débouche sur la précarisation du travail entraînant une baisse de revenu des ménages, une baisse de pouvoir d'achat : la demande étant moins solvables elle est donc moins importante. [...]
[...] Une organisation plus flexible peut être source de croissance économique. Notamment, parce que la flexibilité neutralise les pertes (pertes de temps et d'argent). En effet, les points noirs du système Taylor-fordiste disparaissaient grâce aux NFOT. L'absentéisme, le coulage, le taux important de turn-over disparaissent grâce à l'application de deux principes : on applique le principe de variabilité de la demande pour éviter les pertes dues aux fluctuations de cette dernière et on motive les salariés pour qu'ils soient plus productifs. [...]
[...] Ainsi, le ralentissement des gains de productivité et la diminution de la compétitivité hors-prix ne favoriseraient pas la croissance économique : la flexibilité n'est pas toujours synonyme de croissance économique. D'autant plus que le recours à une trop grande flexibilité débouche sur une précarisation importante du travail. B. Un recours à une trop grande flexibilité induit une précarisation importante du travail. Une trop grande flexibilité du travail débouche sur une précarité importante de celui-ci qui ralenti le processus de croissance économique. En effet, les entreprises en ayant beaucoup trop souvent recours à la flexibilité fragilisent le marché du travail. [...]
[...] Une organisation du travail plus flexible favorise les gains de productivité. Les entreprises en limitant les coûts dus aux pertes réalisent davantage de gains de productivité et par conséquent de profits. Ainsi, les gains de productivité sont redistribués entre les agents économiques. Cette répartition des gains de productivité se fait en faveur des salariés qui voient leur salaire augmenter, en faveur des dirigeants et des actionnaires qui voient aussi leur revenu augmenter dans une proportion bien plus importante que celle des salaires des ouvriers. [...]
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