Certains d'entre nous avons encore en mémoire le mouvement de grève intervenue en 2008 dans la grande distribution au cours duquel les "hôtesses de caisses" manifestaient pour une amélioration de leur pouvoir d'achat mais aussi de leurs conditions de travail (temps partiels subis, horaires flexibles, travail le dimanche...).
Ce fait d'actualité nous amène à nous poser certaines questions quant à une éventuelle mutation de l'organisation du travail dans les Pays Industrialisés (PI) (...)
[...] Conclusion Il est difficile d'apporter une réponse claire et définitive à la question posée. Si les NFOT ont permis de limiter les effets pervers d'une trop forte spécialisation et parcellisation des tâches, de mieux répondre aux nouvelles aspirations de la population active (augmentation des qualifications de mieux adapter l'offre à l'évolution de la demande (compétitivité-qualité) par une plus grande flexibilité de l'appareil de production et, ainsi, de mieux faire face à la concurrence internationale, ces changements et innovations organisationnels ne peuvent pas nous permettre de parler de rupture radicale au niveau des principes et objectifs poursuivis. [...]
[...] Manifestement, l'organisation scientifique du travail (OST) convenait moins bien à des salariés dont le niveau culturel et professionnel augmentait sensiblement. Dans les années 1980, l'OST manque de flexibilité face à une concurrence accrue et à une demande de plus en plus exigeante en diversité et qualité des produits. C'est dans ce contexte que l'on va assister à l'apparition de nouvelles formes d'organisation du travail : rotation des postes, élargissement des tâches, équipes semi-autonomes. Le toyotisme repose sur l'implication du personnel, le capital humain devenant l'atout majeur d'une entreprise (d'où un management participatif) ; améliorer l'efficacité passe par la polyvalence des travailleurs, porteuse de flexibilité interne. [...]
[...] Des principes tayloristes encore fortement d'actualité Contrairement à ce qu'on a pu penser au moment de la mise en œuvre des NFOT, les principes de base du taylorisme ne sont pas remis en cause : l'objectif étant toujours et encore de réduire la flânerie des salariés. En effet, il y a toujours séparation entre les tâches de conception et celles d'éxécution, même si les salariés sont associés à la définition du process de travail. La production à flux tendus exige d'avoir au préalable rigoureusement standardisé produits et procédures. [...]
[...] Dissertation : L'organisation du travail dans les pays industrialisés connaît-elle une véritable mutation depuis les années 1970 ? Introduction Certains d'entre nous avons encore en mémoire le mouvement de grève intervenue en 2008 dans la grande distribution au cours duquel les hôtesses de caisses manifestaient pour une amélioration de leur pouvoir d'achat mais aussi de leurs conditions de travail (temps partiels subis, horaires flexibles, travail le dimanche Ce fait d'actualité nous amène à nous poser certaines questions quant à une éventuelle mutation de l'organisation du travail dans les Pays Industrialisés : peut-on affirmer que les nouvelles formes d'organisation du travail (NFOT) ont contribué à rendre aujourd'hui obsolète le modèle tayloro-fordien ? [...]
[...] Ces modifications donnent parfois une plus grande autonomie aux opérateurs et le surcroît de polyvalence observée peut être analysé comme un moyen de donner plus de responsabilité et d'expertise aux salariés, les éloignant ainsi d'un pur travail d'exécution. II Néanmoins les NFOT n'ont pas provoqué la disparition totale du modèle tayloro-fordien A. Des principes tayloristes Le développement du capitalisme dès la fin du 18ème siècle s'opère avec une utilisation rationnelle des facteurs de production. Adam Smith montre ainsi que c'est la division du travail qui engendre la croissance économique. Plus d'un siècle après, F.W. [...]
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