Tout d'abord, la question du rôle de la monnaie dans l'équilibre économique nous ramène à la question de la neutralité de la monnaie sur les variables économiques réelles. Quels sont les points communs entre les différentes théories monétaires ? Nous allons tenter de dégager les convergences entre les différentes théories après en avoir étudié les divergences. Dans une première partie, nous analyserons les différences entre la théorie néoclassique et celle de J.M. Keynes. Ensuite, dans une seconde partie, nous présenterons les points communs entre ces deux théories (...)
[...] Friedman va avoir l'idée de démontrer que la théorie quantitative reste pertinente à condition de modifier la définition du revenu qui intervient dans l'équation de Cambridge, c'est-à-dire de remplacer le revenu effectif par le revenu permanent. Ainsi, il aboutit à la conclusion que la masse monétaire n'a d'influence que sur les prix, mais uniquement à long terme. On peut donc en déduire que la monnaie est neutre à long terme. Chez Keynes, certains prix nominaux sont rigides à court terme. Si la masse monétaire varie, certes certains prix nominaux varieront au même rythme que la masse monétaire mais pas tous. En conséquence, les prix relatifs vont varier. [...]
[...] La monnaie ne peut pas être à l'origine d'un quelconque déséquilibre économique car elle ne peut pas être thésaurisée. Un mécanisme est à l'origine de cet équilibre, c'est l'effet d'encaisse réelle présentée par Fisher en 1911. D'après sa théorie, les agents économiques souhaitent détenir une certaine encaisse monétaire. Lorsqu'il y a une variation de l masse monétaire, la seule variable que l'on peut adapter est l'indice des prix. La vitesse de circulation de la monnaie ainsi que le volume des transactions sont considérés comme constant. [...]
[...] Ils montrent que la demande de monnaie est une fonction stable, à court terme au moins. Ils aboutissent finalement à la même conclusion que Fisher : en situation de plein emploi, toute augmentation de la masse monétaire provoque un taux proportionnel d'inflation. J.M. Keynes apporte un changement radical. Selon lui, les agents détiennent la monnaie comme un actif financier. L'inflation ne peut pas trouver son origine dans une croissance non contrôlée de la masse monétaire, ce sont les comportements des agents qui changent. [...]
[...] Une théorie unifiée du rôle de la monnaie est-elle possible ? Sommaire Sujet : 1 Introduction : 1 I. La différence entre les néoclassiques et Keynes : la monnaie comme réserve de valeur 2 II. Les convergences des théories monétaires 2 Conclusion 3 Sujet : Les différentes théories monétaires ont-elles suffisamment de points communs pour constituer une théorie du rôle de la monnaie dans l'équilibre économique ? Introduction : Tout d'abord, la question du rôle de la monnaie dans l'équilibre économique nous ramène à la question de la neutralité de la monnaie sur les variables économiques réelles. [...]
[...] Keynes, en modifiant la courbe de Philips, explique l'inflation par le chômage. La responsabilité est à rechercher sur le marché du travail alors que dans la théorie quantitative de la monnaie, ce sont les banques centrales qui en sont responsables. Les théories monétaires n'ont pas suffisamment de points communs afin de constituer une théorie unifiée du rôle de la monnaie dans l'économie car elles n'utilisent pas les mêmes mécanismes d'équilibres et n'arrivent pas à un consensus sur l'essence même de la monnaie et donc à définir son rôle de façon unanime. [...]
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