La concurrence pure et parfaite est un modèle théorique de concurrence qui se rencontre très peu dans la réalité mais qui doit servir de référence pour les néoclassiques et les classiques. Dans ce système, les néoclassiques exposent cinq conditions. Tout d'abord il faut une homogénéité du produit dans l'espace et le temps ce qui revient à une absence de signes distinctifs entre des produits similaires. A ceci s'ajoute l'atomicité et la transparence du marché. De plus, il y a une fluidité de l'offre et de la demande, c'est-à-dire qu'il y a une libre entrée et sortie du marché et une certaine mobilité des facteurs de production. Ainsi on admettra que toute ces conditions sont présentes afin d'analyser le rôle de la monnaie du point de vue des néoclassiques. La monnaie, originellement fiduciaire, c'est-à-dire sous la forme de pièces de métal frappées, correspond par extension à un instrument de règlement servant aussi à mesurer les valeurs. Ce bien particulier n'a pour les néoclassiques qu'une utilité indirecte dans l'économie. Ainsi on peut s'interroger sur l'importance de la monnaie dans un univers néoclassique de concurrence pure et parfaite. Pour y répondre nous approfondirons dans un premier temps la question de la parfaite information des agents dans l'économie. Puis nous étudierons l'unité de la monnaie (...)
[...] D'une part en ce qui concerne le changement d'unité monétaire : si il y a un changement d'unité monétaire, c'est bien pour un motif particulier. Le passage de l'ancien au nouveau franc a bien été motivé par de une nécessité économique. Donc on ne peut pas nier que la monnaie a une certaine importance sur le comportement des agents économiques. Par ailleurs, il est faux de dire que l'inflation n'a pas de prise sur le pouvoir d'achat des agents car une inflation trop importante engendre des variations néfastes du pouvoir d'achat. [...]
[...] Ici la monnaie une grande importance car sans elle les transactions ne peuvent plus avoir lieu. Mais il en est autrement dans le cadre d'une économie en concurrence pure et parfaite 2 La transparence crée la confiance A l'origine, Hawtrey estime que le crédit est apparu avant la monnaie. Ainsi les agents économiques échangeaient des titres financiers contre des biens. En concurrence pure et parfaite, on est dans le cas d'une transparence de l'information. De ce fait, les agents ont toujours confiances en les titres financiers qu'ils reçoivent puisqu'ils connaissent l'état de solvabilité de l'émetteur. [...]
[...] Ainsi on peut s'interroger sur l'importance de la monnaie dans un univers néoclassique de concurrence pure et parfaite. Pour y répondre nous approfondirons dans un premier temps la question de la parfaite information des agents dans l'économie. Puis nous étudierons l'unité de la monnaie. Une information parfaite 1 La condition fondamentale dans un univers de concurrence pure et parfaite Parmi les cinq conditions qui fondent la théorie de la concurrence pure et parfaite, la transparence des marchés est la plus pertinente pour expliquer le caractère superflu de la monnaie. [...]
[...] Elle n'a donc pas d'importance dans un modèle de concurrence pure et parfaite. Dans la réalité la monnaie existe avec ces fonctions qui sont un moyen de réserve, un moyen d'évaluation, et un moyen d'échange. On ne peut contester son importance mais son impact est finalement réduit sur l'économie. La monnaie : impact réduit sur l'économie 1 L'utilité indirect de la monnaie due à la théorie quantitative Selon la théorie quantitative de la monnaie (exprimé par MV = les agents économiques ne sont pas victimes de l'illusion monétaire. [...]
[...] Dans un univers de concurrence pure et parfaite, la monnaie n'a pas d'importance Sommaire Introduction 1 I. Une information parfaite La condition fondamentale dans un univers de concurrence pure et parfaite La transparence crée la confiance 2 II. La monnaie : impact réduit sur l'économie L'utilité indirect de la monnaie due à la théorie quantitative La monnaie : un rôle réduit mais apparent 3 Conclusion 3 Introduction La concurrence pure et parfaite est un modèle théorique de concurrence qui se rencontre très peu dans la réalité mais qui doit servir de référence pour les néoclassiques et les classiques. [...]
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