Ce n'est pas Milton Friedman mais Karl Brunner qui le premier a utilisé le terme de monétarisme dans un article publié en 1978 dans la revue de la Banque fédérale de Réserve de Saint-Louis.
Le courant monétariste connaît en effet un fort développement dans les années 1960 grâce aux travaux de l'école monétariste au sein de l'université de Chicago et de la Banque fédérale de Réserve de Saint-Louis.
Milton Friedman en est le principal théoricien, notamment à travers son Programme pour la stabilité monétaire publié en 1960.
L'idée fondamentale des monétaristes est que la monnaie joue un rôle clé à deux niveaux : à long terme, la monnaie agit sur le taux d'inflation moyen et à court terme, elle explique, en particulier les récessions les plus sévères.
Le courant base ses travaux en grande partie sur une relecture de la théorie quantitative, alors discréditée par l'approche keynésienne. Il permet de pallier les limites des politiques keynésiennes et d'offrir aux politiques économiques des perspectives nouvelles dans un contexte inédit de stagflation.
Ainsi, dans quelle mesure le monétarisme a t-il renouvelé les politiques monétaires ? Cette vision est-elle encore d'actualité ?
Les principaux éléments de la théorie (I) ; son application dans un contexte de politique monétaire, et les limites de la théorie. (II)
[...] L'idée fondamentale des monétaristes est que la monnaie joue un rôle clé à deux niveaux : à long terme, la monnaie agit sur le taux d'inflation moyen et à court terme, elle explique, en particulier les récessions les plus sévères. Le courant base ses travaux en grande partie sur une relecture de la théorie quantitative, alors discréditée par l'approche keynésienne. Il permet de pallier les limites des politiques keynésiennes et d'offrir aux politiques économiques des perspectives nouvelles dans un contexte inédit de stagflation. Ainsi, dans quelle mesure le monétarisme a t-il renouvelé les politiques monétaires ? [...]
[...] Les principaux éléments de la théorie ; son application dans un contexte de politique monétaire, et les limites de la théorie. Les principaux fondements de la théorie monétariste : La genèse de la théorie : l'affrontement entre quantitavisme et keynésianisme : Le courant quantitativiste : Il est important de voir cette théorie car, le monétarisme s'en inspire largement, modifiant certains aspects contestés. La théorie quantitative est avant tout l'idée selon laquelle une variation de la quantité de monnaie circulant dans l'économie conduit à une variation de même sens du niveau des prix. [...]
[...] Cela se traduit par la transformation des objectifs intermédiaires des Banques centrales : à l'objectif quantitativiste friedmanien unique, se sont substitués des objectifs intermédiaires variés Concrètement : Aux Etats-Unis, le président de la Réserve fédérale suspend dès 1982 les objectifs de croissance monétaire et permet une accélération de la création monétaire qui fait baisser les taux d'intérêts de trois points. Le régime monétariste strict ne dure donc que trois ans aux Etats Unis. Néanmoins, la préférence pour un politique monétaire stricte influence durablement les politiques des pays développés ; mais la théorie friedmanienne pure n'est pas appliquée après le milieu des années 1980. Certes, on assimile l'indépendance des banques centrales au monétarisme ; mais précisons que Friedman est contre. [...]
[...] Pour eux, la monnaie n'est pas un voile, mais elle est active. Egalement, contrairement à ce qu'affirment les quantitativistes, les keynésiens considèrent que la vitesse de circulation de la monnaie est instable, variable volatile, imprévisible, influencée par les anticipations, ce qui remet en cause les fondements de la théorie quantitative. Or, dans le contexte de crise du keynésianisme des années 1970, la théorie de Milton Friedman s'impose comme une alternative : La théorie monétariste ou la réhabilitation de la théorie quantitative : La théorie monétariste se base sur les principes quantitativistes tout en les complétant. [...]
[...] Donc, Friedman en déduit que ces politiques monétaires ne réduisent pas le chômage mais en plus accroissent de plu en plus l'inflation. Le chômage reste incompressible, le taux de chômage naturel selon Friedman. La courbe de Phillips à long terme est donc une droite verticale. De cette théorie, Friedman déduit une politique économique à mener qui obtiendra un échos favorable au début des années 1980 : II) La politique monétariste et ses applications : La politique monétariste : 1 - Pour Friedman l'inflation est, toujours et partout, un phénomène monétaire, et il n'y a pas, par conséquent, de lutte conte l'inflation sans politique monétaire restrictive De la théorie du revenu permanent et de la transformation de la courbe de Phillips, Friedman en déduit l'inefficacité des politiques de relance budgétaires, et la perniciosité des politiques de relance monétaire. [...]
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