Modèle appartenant à la théorie du commerce international, et qui porte le nom de ses trois créateurs : les économistes suédois Eli Heckscher (1919) et Bertil Ohlin (1939) à qui l'on doit dans un premier temps deux exposés littéraires, puis l'économiste américain Paul Samuelson qui a formalisé le modèle (1941, 1948). C'est pourquoi on désigne plus fréquemment le modèle par l'acronyme « HOS ». Néanmoins, il ne faut pas oublier Wassily Leontief (1954, 1956) à qui on doit le test empirique du modèle.
Le modèle HOS approfondit la notion ricardienne d'avantage comparatif.
Dans le modèle ricardien, l'avantage comparatif est une donnée exogène. Il est déterminé par la comparaison des productivités relatives du travail, elles-mêmes données par des coefficients constants. Mais la raison pour laquelle les coefficients diffèrent entre les pays n'est pas explicitée.
Dans le modèle HOS, en revanche, ces coefficients sont déterminés à l'équilibre et leur valeur à l'équilibre dépend des dotations en facteurs de production et de la technologie de chaque pays. Dès lors, comme on le verra, c'est la comparaison des « dotations relatives en facteurs de production » des deux pays qui détermine leur avantage comparatif respectif et non leurs caractéristiques géographiques (coûts de transport et de communication), climatiques ou encore humaines (protectionnisme) comme le suggère l'approche par les avantages comparatifs.
[...] Les prix relatifs sont différents : le prix de A est plus bas dans le pays 2. Avec l'ouverture à l'échange international, les prix des biens tendent à s'uniformiser et chaque pays va tendre à se spécialiser : le pays 1 en V et le pays 2 en A. L'ouverture au commerce tend à faire converger les prix relatifs : le prix de V va donc augmenter dans le pays 1 et diminuer dans le pays 2. La hausse des prix de V dans le pays 1 fait diminuer la demande et augmenter l'offre qui est écoulée via l'échange international. [...]
[...] La convergence des rémunérations des F.P. n'est pas observée (cf. tableau On retrouve dans le modèle HOS les mêmes limites que dans le modèle de Ricardo : absence d'économie d'échelle, analyse statique, échanges inter- industriels plutôt qu'intra-industriels entre pays similaires. Bibliographie indicative - Dictionnaire d'analyse économique, Bernard Guerrien, Repères la Découverte - Le commerce international, Michel Rainelli, Repères la Découverte Si les facteurs de productions étaient mobiles, les travailleurs quitteraient le pays I pour aller dans le pays II où les salaires horaires sont plus élevés. [...]
[...] parce que la diffusion massive du progrès technique découle de deux caractéristiques spécifiques à la technologie. b1 : la première est l'absence de rivalité liée à son utilisation, c'est-à-dire le fait que son emploi par un agent n'empêche pas son emploi par d'autres. b2 : la seconde, qui est une conséquence de la première, est la difficulté d'assurer l'exclusivité d'usage d'une technologie, c'est-à-dire d'empêcher qu'un agent qui s'est procuré la technologie sur le marché ne la divulgue gratuitement ou à bon compte à d'autres (ex. [...]
[...] Lorsque les pays 1 et 2 ont des échanges commerciaux, les prix relatifs des biens et convergent. Cette convergence à son tour entraîne une convergence des prix relatifs des facteurs de production. Il existe donc une tendance à l'égalisation des prix des facteurs de production, car les pays 1 et 2 ne se limitent pas uniquement aux échanges de biens, mais échangent aussi de façon indirecte des facteurs de production. Le modèle HOS complète le théorème de Stolper et Samuelson : son originalité réside dans la prise en compte d'au moins deux moyens de production, ce qui lui permet de traiter des questions relatives à l'impact du commerce international sur la répartition des revenus. [...]
[...] Le modèle HOS I. Introduction Modèle appartenant à la théorie du commerce international, et qui porte le nom de ses trois créateurs : les économistes suédois Eli Heckscher (1919) et Bertil Ohlin (1939) à qui l'on doit dans un premier temps deux exposés littéraires, puis l'économiste américain Paul Samuelson qui a formalisé le modèle (1941, 1948). C'est pourquoi on désigne plus fréquemment le modèle par l'acronyme HOS Néanmoins, il ne faut pas oublier Wassily Leontief (1954, 1956), à qui on doit le test empirique du modèle. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture