En novembre 2008, la banque Centrale Européenne annonçait une baisse du taux d'intérêt d'un demi-point. Ainsi, Jean-Claude Trichet veut, avec cette mesure, relancer la consommation et donc la production des pays membres de l'Union Européenne. En effet, en théorie lorsqu'on baisse le taux d'intérêt, la croissance économique, c'est-à-dire l'augmentation des biens et services, est relancée ; cependant lorsqu'il est élevé, il permet le maintien d'un taux d'inflation faible. Il faut donc se demander si, aujourd'hui, nous préférons relancer l'activité économique ou bien maintenir une inflation faible.
Dans quelles mesures une baisse du taux d'intérêt peut-elle favoriser la croissance économique ?
[...] Le taux d'intérêt a suivi ces changements de politique, d'élever pour éviter l'inflation à faible pour relancer la croissance économique. Nicolas Sarkozy, qui se voulait libéral durant la campagne électorale présidentielle, se rapprochant des Etats-Unis, a engagé plusieurs plans de relance dans le domaine automobile mais aussi pour assurer la bonne santé des banques françaises (prêts aux banques en 2009). Il veut ainsi maintenir et relancer l'activité économique française. Ce plan de relance ne va-t-il pas juste creuser un peu plus le déficit budgétaire français ou aura-t-il de réels impacts ? [...]
[...] Dans quelles mesures une baisse du taux d'intérêt peut-elle favoriser la croissance économique ? En novembre 2008, la banque Centrale Européenne annonçait une baisse du taux d'intérêt d'un demi-point. Ainsi, Jean-Claude Trichet veut, avec cette mesure, relancer la consommation et donc la production des pays membres de l'Union Européenne. En effet, en théorie lorsqu'on baisse le taux d'intérêt, la croissance économique, c'est à dire l'augmentation des biens et services, est relancée; cependant lorsqu'il est élevé, il permet le maintien d'un taux d'inflation faible. [...]
[...] Ainsi, le taux d'intérêt n'est pas le seul facteur de la consommation et de l'investissement. En effet, nous pouvoir voir que lorsque le taux d'intérêt augmente, le taux d'investissement augmente aussi : ainsi en 1993, le taux d'investissement est de deux ans auparavant, le taux d'intérêt était de en 1991, il est de 1%. Par opposition à ces taux bas, en 1998, le taux d'intérêt est fort, environ le taux d'investissement est alors de 19,8%. Il y a donc corrélation entre taux d'intérêt et taux d'investissement. [...]
[...] Aujourd'hui nous pouvons dire que la consommation n'est pas uniquement dirigée par les revenus, le taux d'intérêt et l'inflation puisque depuis quelques années on voit apparaître l'épargne de précaution. En effet, le facteur psychologique est de plus en plus à prendre en compte : l'augmentation du chômage, les réformes des retraites, la crise financière actuelle, les individus craignent de ne plus avoir d'argent du jour au lendemain et préfèrent donc épargner quitte à consommer moins. La part de l'épargne augmente donc depuis les années 2000. [...]
[...] Pour Friedman, s'il y a inflation c'est parce qu'il y a trop de création de masse monétaire, il faut donc augmenter le taux d'intérêt. Des politiques comme celle de Thatcher au Royaume-Uni et celle de Reagan aux Etats-Unis sont des politiques monétaristes. Ici, le marché se régule seul, on parle d'auto-régulation, et l'Etat est réduit au rôle d'Etat gendarme. Il faut mener une politique où le taux d'intérêt est élevé pour éviter la stagflation. La thèse libérale doit être nuancée tout comme celle de Keynes. [...]
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