progrès technique, croissance économique, productivité, Robert Lucas, Paul Romer, Robert Barro, Schumpeter, travail, capital, cadre institutionnel
En octobre 2013, le FMI publiant son rapport annuel, conseille à la Russie d'adopter une stratégie productive reposant davantage sur l'amélioration de l'efficacité de ses facteurs de production.
Ce constat objectif sur la situation économique russe révèle l'incapacité de la croissance extensive à maintenir une hausse durable de la production.
[...] L'impact bénéfique généré sur l'offre et la demande justifie l'existence de stratégies productives orientées vers une croissance intensive. Toutefois, le PT apparaît comme dépendant de la présence antérieure d'un certain volume de facteurs de production. Le rôle de l'État et des institutions explique également la tendance à innover. La croissance résulterait alors d'un dosage habile entre croissance intensive et extensive, conjugué à un cadre institutionnel et culturel développé. Patrick Artus note cependant la raréfaction du PT depuis le début du 20e siècle, l'absence de celui-ci explique sans doute les difficultés de la reprise depuis la crise des subprimes de 2008. [...]
[...] Ainsi une augmentation de la production permise par une amélioration de l'efficacité des facteurs de production génère un choc d'offre positif qui impacte directement la demande globale et de facto la croissance économique. B. Le progrès technique résidu ou facteur endogène ? La complexité de l'analyse de sources du progrès technique pousse certains économistes tels que Robert Solow, à le définir comme étant exogène au système. Il serait alors assimilé au résidu, la part inexpliquée de la croissance encore appelée la « mesure de notre ignorance ». [...]
[...] L'intervention du progrès technique apparaît alors comme le seul élément capable d'écarter l'hypothèse d'une croissance inerte et figée. La compréhension des origines du progrès technique apparaît alors comme fondamentale afin de stimuler de façon durable le processus de croissance. L'entretien volontaire du progrès technique explique la prolifération de celui-ci et l'apport bénéfique qu'il procure à l'économie s'en voit démultiplié. Pour contrecarrer les connaissances incertaines diffusées sur les origines du PT (progrès technique), plusieurs économistes américains (Robert Lucas, Paul Romer et Robert Barro) apportent une nouvelle conception et établissent la théorie de la croissance endogène. [...]
[...] Ainsi la croissance étant en partie expliquée par la hausse des investissements, stimule simultanément le PT, celui-ci est alors cause et conséquence de la croissance. L'accroissement du capital humain illustre cet effet double. En effet, la hausse de celui-ci permit par le financement de la recherche et du développement, accroît les connaissances des travailleurs et donc de fait la productivité globale du travail avec un volume de facteur inchangé ce qui permet la baisse des coûts unitaires et donc d'une progression de la demande. [...]
[...] La croissance économique, définie comme étant l'ensemble des variations des quantités de richesses produites sur un territoire, ne peut alors s'expliquer par une simple hausse des facteurs de production. La durabilité et l'existence de celles-ci dépendent d'autres facteurs tels que le progrès technique. L'innovation s'apparente alors à un élément fondamental et nécessaire au processus de croissance. Son impact économique justifie son omniprésence au sein des économies modernes. L'émergence du progrès technique serait donc synonyme de croissance ainsi que de gains de productivité. [...]
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