La renaissance et la réforme : Jules Michelet caractérise cette période comme étant : « la redécouverte de l'homme et la redécouverte du monde ». A partir de 1492, période marquée par les découvertes de Christophe Colomb, période de la pensée Copernicienne et Galiléenne : "La terre est ronde, et est un élément d'un mécanisme général". Ce n'est plus le centre du monde.
[...] L'analyse économique n'entre pas dans la codification pure et simple. L ‘économie politique se révèle plutôt comme une science opératoire apportant des solutions sur la manière d'agir, et ce sur la base de deux arguments : - La réhabilitation de la richesse : la richesse est souhaitable contre la thèse des pères de l'église. La richesse est utile dans l'intérêt du prince alors que cette thèse s'oppose à celle des pères de l'église. Au fond, les pères de l'église vont reprendre de manière religieuse les arguments de la chrématistique : la richesse est mère de tous les vices la richesse est l'oisiveté. [...]
[...] Cette thèse est permanente, le mercantilisme est resté permanente dans tous les pays du monde. On a cette double logique de mondialisation (avant l'heure, au sens d'échanges internationaux) et de mercantilisme (protectionnisme). On retrouve ces théories aujourd'hui (Villepin et le patriotisme économique ou encore chez le général De Gaulle) Thèse du métallisme Elle apparaît dans les années 1560, sous la forme d'un débat entre Malestroit et Jehan Bodin. C'est le premier débat scientifique de l'économie : il faut qu'il y'ait un lien de causalité, des formes de vérification. [...]
[...] Leurs produits majeurs étant fixé par l'état (huile, pain, farine). Les paysans n'ont aucune maîtrise sur le prix des produits indispensables qu'ils achètent. Oresme voit qu'il y'a de grands bénéficiaires au cours de ces périodes d'inflation : les grands emprunteurs. Oresme dit : On ne devrait jamais laisser le pouvoir monétaire entre les mains du Roi. On devra en France attendre Edouard Balladur pour que la Banque de France devienne indépendante du pouvoir politique. Y'a t'il une cause de cette inflation ? [...]
[...] L'économie avait le sens de l'organisation de sa propre maison. A partir du début du XVIIe siècle, un auteur : Antoine de Montchrestien, propose de terme d'économie politique. En réalité, ce terme avait été proposé pour la première fois par Nicolas Oresme, trois siècles plus tôt. Montchrestien nous dit que l'économie politique possède deux grandes fonctions qui ne sont pas neutre : la première correspond à l'art de gouverner cela ressemblerait plus à la science politique qu'à l'économie politique. Ce sont les connaissances qui doivent aider à mieux gouverner dans l'intérêt du Roi. [...]
[...] On constate que la noblesse française (à la différence de la noblesse anglaise) est une noblesse rentière, très patrimoniale, attachée à la terre et au système féodal. Elle ne souhaite pas prendre de risques et prélever les impôts sur ces terres. La noblesse anglaise investit beaucoup et aime prendre des risques. Ce manque d'esprit dynamique sera pris en charge par l'état. Dès le XVIe XVIIe siècle, l'état est obligé de rentrer dans l'intervention économique, dans le cas français, on se spécialise sur des fabrications de luxe (et les anglais se spécialise dans la marine). [...]
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