Malthus et Marx sont deux économistes du XIXe siècle. Respectivement anglais et allemand, ils se sont tous deux imposés comme les penseurs d'une nouvelle hiérarchie sociale.
A cette époque l'Europe est pleine mutation de par la Révolution industrielle qui est en train d'opérer, bouleversant les modes de vie des populations.
Nous pouvons donc nous demander quelles sont les différentes thèses que soutenaient ces personnages et quelle pourrait être la thèse la plus envisageable aujourd'hui ?
Pour cela nous étudierons les visions de Malthus et de Marx, puis leur application concrète sur la société afin de comprendre les conséquences de ces thèses (...)
[...] Introduction Malthus et Marx sont deux économistes du XIXe siècle. Respectivement anglais et allemand, ils se sont tous deux imposés comme les penseurs d'une nouvelle hiérarchie sociale. A cette époque l'Europe est pleine mutation de par la Révolution industrielle qui est en train d'opérer, bouleversant les modes de vie des populations. Nous pouvons donc nous demander quelles sont les différentes thèses que soutenaient ces personnages et quelle pourrait être la thèse la plus envisageable aujourd'hui ? Pour cela nous étudierons les visions de Malthus et de Marx, puis leur application concrète sur la société afin de comprendre les conséquences de ces thèses. [...]
[...] La consommation, chez Marx, n'a pas le sens commun des économistes. Elle regroupe à la fois la consommation d'objets (matières premières, produits manufacturés, etc) et la consommation du travail de l'homme. L'homme est toujours présent dans la réflexion de Marx, cela fait partie de son originalité par rapport aux économistes classiques. La production, c'est notamment la consommation du travail. Réciproquement, l'acte de consommer (au sens commun) un objet, c'est l'étape finale de la production. Il y a une identité entre les deux notions. [...]
[...] C'est pourquoi il se prononça même pour l'abolition des lois sur les pauvres Marx, lui, ne règle pas le problème de la pauvreté et de la misère en supprimant les pauvres, mais en partant du principe que les ouvriers pauvres sont des victimes. Victime de l'exploitation des plus riches bourgeois, détenteurs des moyens de production. Pour lui, l'amélioration de leurs conditions passe par la dictature du prolétariat. L'avènement d'une société sans classe. II/ Application concrète A/Sur les sociétés La pensée de Malthus comporte deux notions importantes et intéressantes. La première est celle de la croissance : les physiocrates, penseurs de la seconde moitié du XVIIIe siècle, et Adam Smith décrivaient un système économique de type statique ; ils ne prévoyaient aucune évolution. [...]
[...] Mais ils s'opposent dans les solutions apportées pour remédier au problème. Malthus, pessimiste a eu, comme Marx, le mérite de penser que les mécanismes économiques pouvaient jouer dans un sens qui n'était pas nécessairement celui de l'intérêt collectif et pouvait faire naître la misère. Antithèses Il n'y soutenait Malthus, que deux sortes de moyens pour réprimer l'excès de population : Soit laisser jouer les moyens naturels : guerres, disettes, vices, etc qui déciment l'humanité. Ou susciter un moyen moral c'est à dire préconiser le célibat pour ceux qui n'ont pas les moyens de fonder une famille. [...]
[...] Marx pense qu'il y a dans un objet une certaine quantité de travail qui lui donne sa valeur. L'ouvrier vend sa force de travail au producteur et par sont travail il ajoute de la valeur aux objets qu'il fabrique. Mais il y a toujours une certaine portion de prix de vente qui permet l'accroissement du capital et selon Marx cette portion est forcement prise sur le salaire de l'ouvrier. Il y a donc un surtravail de l'ouvrier qui lui est spolié. [...]
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