Keynes et Friedman sont deux économistes du XIXe siècle. Respectivement anglais et américain, ils se sont tous deux imposés comme les penseurs d'une nouvelle hiérarchie économique.
Keynes est membre de la délégation britannique pour la conférence de la paix après la Première Guerre mondiale. Il s'oppose aux réparations de guerre de l'Allemagne et le fait savoir. Ses écrits à ce propos lui donneront une première renommée internationale.
Les économistes néolibéraux forment un groupe assez uni dont Milton Friedman (1912-2006) et ses collègues à l'université de Chicago ou d'autres universités américaines représentent les principaux adeptes. Tous ont en commun des positions très orthodoxes sur la stabilité de la monnaie et l'efficacité de la politique monétaire (...)
[...] En ce qui concerne le taux de change, les économistes néolibéraux ont critiqué le système keynésien de Bretton Woods. Dès 1950 Milton Friedman préconisait des taux de change flexibles dont il attendait deux grands avantages : l'équilibre automatique de la balance des paiements et l'indépendance de la politique monétaire. B/Théorie du revenu permanent La théorie du revenu permanent de Milton Friedman est au autre bon exemple de son opposition à Keynes. Keynes avait établi que la consommation courante dépendait du revenu courant à travers la propension marginale à consommer qui diminue avec le niveau du revenu. [...]
[...] Introduction Keynes et Friedman sont deux économistes du XIXe siècle. Respectivement anglais et américain, ils se sont tous deux imposés comme les penseurs d'une nouvelle hiérarchie économique. Keynes est membre de la délégation britannique pour la conférence de la paix après la Première Guerre mondiale. Il s'oppose aux réparations de guerre de l'Allemagne et le fait savoir. Ses écrits à ce propos lui donneront une première renommée internationale. Les économistes néolibéraux forment un groupe assez uni dont Milton Friedman (1912-2006) et ses collègues à l'université de Chicago ou d'autres universités américaines représentent les principaux adeptes. [...]
[...] Les demandes de remboursements des dollars excédentaires en or commencent. Les États-Unis ne veulent pas voir disparaître leur encaisse-or. Ils suspendent la convertibilité du dollar en or le 15 août 1971. Le système des taux de change fixe s'écroule définitivement en mars 1973 avec l'adoption du régime de changes flottants, c'est-à-dire qu'ils s'établissent en fonction des forces du marché. Le 8 janvier 1976, les Accords de Kingston (Jamaïque) confirment officiellement l'abandon du rôle légal international de l'or. Il n'y a plus de système monétaire international organisé. [...]
[...] Au contraire, il lui semblait que cette baisse des salaires, en diminuant les revenus des travailleurs, aggravait encore le mal. Surtout la dépression lui paraissait s'entretenir elle même, car elle déterminait une diminution des investissements, plus exactement une insuffisance des investissements. Keynes en concluait que le premier remède à la crise économique consistait dans l'action de l'Etat pour remédier au chômage : assurer le plein emploi était la première des taches des pouvoirs publics. Jusque là, on pensait que la prospérité avait pour conséquence le plein emploi de tous les travailleurs : économique d'abord, social ensuite. [...]
[...] Ainsi Milton Friedman réfute l'analyse de Keynes. C/Rôle de l'Etat et emploi Enfin l'opposition la plus fondamentale entre les néolibéraux et Keynes concerne le rôle de l'Etat dans la politique économique. Keynes préconise l'intervention de la banque centrale pour réguler la masse monétaire. Milton Friedman est au contraire partisan d'une politique monétaire automatique ou neutre. Keynes pense que l'État doit intervenir sur la consommation, ou sur l'emploi, ou sur les revenus, ou sur l'investissement pour faire augmenter la demande effective. [...]
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