Le Capital, de son titre original allemand Das Kapital est l'ouvrage majeur du philosophe et économiste Karl Heinrich Marx. Considéré comme un auteur fondamental du XIXè siècle, il démontre dans ses analyses la nature réelle du capitalisme industriel en mettant l'accent sur ses contradictions. Dès son 1er chapitre Karl Marx s'interroge sur la formation et les fondements de la valeur, il revisite par la même l'analyse de David Ricardo, auteur classique l'ayant précédé. La théorie de la valeur de Marx est-elle pour autant une conception Classique ? En effet la recherche du fondement de la valeur est un des noyaux durs et caractéristique de la pensée Classique. On trouve les prémices de ses recherches dans les travaux de Richard Cantillon (1755) mais c'est surtout Adam Smith, le fondateur du courant classique, qui développera pour la première fois la Théorie de la valeur. Ce courant de pensée Franco-Anglais est dénommé « Classique » par Karl Marx, il marque l'avènement de l'économie moderne et s'oppose selon Marx aux économistes « vulgaires » qui s'en tiennent aux apparences, les classiques cherchant à déterminer l'origine de la valeur. On peut considérer que ce courant de pensée s'étend du premier ouvrage d'Adam Smith (1776), à la publication de Principes, de John Stuart Mill, en 1848. Les auteurs Classiques se rassemblent autour de la défense du Capitalisme, système économique caractérisé par la propriété privé des moyens de production et par la concurrence entre les agents économiques, mais également autour de la définition du fondement de la valeur, situé dans la quantité de travail nécessaire à produire un bien. Karl Marx est lui considéré comme le père d'un courant de pensée particulier, le Marxisme, il s'intéresse particulièrement à décrire le fonctionnement du Capitalisme, et il en prévoit l'auto-destruction inéluctable à long terme. Son analyse de l'économie politique emprunte pourtant de nombreuses conceptions aux classiques, c'est pourquoi on peut considérer qu'il en est un. Ainsi, dans une première partie nous verrons que les conceptions classiques du fondement de la valeur sont reprises par Marx dans sa théorie. La 1ère section sera consacrée au fondement de la valeur et la 2nd section sera consacrée à la mesure de la valeur d'échange par les Classiques puis par Marx. Nous verrons ensuite dans une seconde partie que Marx se démarque aussi des classiques. La 1ère section sera consacrée aux apports de Marx sur la théorie de la valeur alors que dans la 2nd section nous verrons que Karl Marx et les classiques poursuivaient des objectifs différents dans leur analyse de la valeur.
[...] Ces conceptions placent la quantité de travail au centre de la valeur, Karl Marx partira sur ces bases pour étayer sa propre théorie. Le fondement de la valeur Premièrement, dans son ouvrage Principes de l'économie politique et de l'impôt, David Ricardo s'interroge sur les fondements de la valeur. Il propose d'abord une définition de la marchandise plus précise que ses prédécesseurs. Il distingue ainsi deux catégories de biens, les biens non reproductibles et les biens reproductibles. Les biens non reproductibles sont pour lui ceux dont la valeur provient de la rareté, leur offre n'est pas élastique. [...]
[...] Karl Marx est-il un classique ? Introduction Le Capital, de son titre original allemand Das Kapital est l'ouvrage majeur du philosophe et économiste Karl Heinrich Marx. Considéré comme un auteur fondamental du XIXè siècle, il démontre dans ses analyses la nature réelle du capitalisme industriel en mettant l'accent sur ses contradictions. Dès son 1er chapitre Karl Marx s'interroge sur la formation et les fondements de la valeur, il revisite par la même l'analyse de David Ricardo, auteur classique l'ayant précédé. [...]
[...] II) Néanmoins, Marx établit sa propre théorie de la valeur et se démarque des classiques Karl Marx revoit et corrige la Théorie de la valeur de David Ricardo Tout en se basant sur la théorie du travail incorporé, Karl Marx entreprend d'affiner l'analyse Ricardienne. Il part d'un constat simple pour définir un travail simple et un travail complexe. Comment le travail peut-il mesurer correctement la valeur compte tenu des différences de qualifications entre les salariés, il compare pour exemple le travail de manœuvre à celui d'ingénieur. [...]
[...] Le salaire est alors la valeur de leur force de travail. Il utilise cette notion pour qualifier le salaire plutôt que celle de valeur-travail. La différence entre la valeur effective du travail et la valeur rémunérée du travail est alors la Plus-Value, résultante de l'exploitation des travailleurs par les capitalistes. Dans sa théorie de la valeur Marx explique donc l'exploitation capitaliste. Marx ajoute que la force de travail ne peut être considérée comme une marchandise commune comme dans le mode de production capitaliste le panier de subsistance variant selon l'époque et l'état de la société, la force de travail renferme alors un élément moral et historique qui la distingue des autres marchandises.[8] Conclusion générale En conclusion, Karl Marx emprunte largement aux conceptions classiques de la valeur pour former sa propre théorie. [...]
[...] Ce temps est du travail abstrait puisque indifférencié.[6] Si Marx part sur des bases Ricardiennes, ses conclusions sont différentes Selon l'approche d'A. Smith, la valeur d'échange suppose la détermination préalable de ses composantes, il convient donc de déterminer comment se forme le revenu. Les classiques distinguent 3 formes de revenus que sont salaire (revenu du travailleur), profit (revenu de l'entrepreneur) et rente (revenu du propriétaire foncier). A. Smith définit pour chacune d'entre elle l'existence d'un taux naturel autour duquel gravite un taux de marché. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture