L'entrepreneur : le personnage clé de l'évolution économique
L'entrepreneur un innovateur avant tout qui se situe en « marge » du circuit économique, mais ceci pour mieux jouer le rôle d'impulsion dans l'Evolution économique en effet la dynamique économique de l'auteur repose sur cet agent économique d'un type nouveau.
v L'entrepreneur schumpétérien, révolutionnaire de l'économie
Les entrepreneurs révolutionnent le système économique en introduisant et en diffusant des innovations. L'innovation correspond à une opportunité que l'entrepreneur saisit au bon moment, c'est-à-dire sur laquelle il parie. Ce n'est donc pas la possession de capital ou la fonction de direction d'une entreprise qui caractérise l'entrepreneur schumpétérien mais bien plutôt celle d'un aventurier. Il rompt la routine et déstabilise le circuit économique et le conduit par la suite à un nouvel équilibre et à une nouvelle phase de croissance économique. Cependant Schumpeter distingue deux types d'entrepreneurs :
-les innovateurs : qui vont prendre le plus de risques en introduisant l'innovation mais ceux sont eux qui feront le plus de profit
-les routiniers : Ils se chargent de diffuser les innovations une fois que les autres ont ouverts la voie. Ils contribuent à la saturation du marché et font ainsi diminuer les prix et les profits, incitant progressivement l'économie vers la phase de récession du cycle.
Devient entrepreneur tout agent qui exécute de nouvelles combinaisons. Cette fonction n'est ni unique ni durable dans la mesure où un individu demeure rarement entrepreneur toute sa vie.
v Quel est le profil de cet entrepreneur* ?
L'économiste définit les qualités d'un bon entrepreneur : une énergie hors du commun en effet il lui faudra échapper au poids de la tradition et de l'habitude. Il devra vaincre la réaction que le milieu social oppose à toute personne qui cherche à innover. Ce dernier doit pouvoir évoluer dans un monde d'anticipations, sans certitudes ni règles bien établies.
v Quelles sont ces motivations ?
En innovant l'entrepreneur crée de la valeur, il est aussi motivé certains facteurs irrationnels tels que le goût de la victoire et de l'aventure et par la joie simple de créer et de donner vie à des conceptions et des idées originales. Mais il reste aussi motivé par la réalisation de bénéfices générés par les risques pris et la réussite. Le profit et l'enrichissement personnel sont les conséquences de l'innovation, non leur moteur. « L'entrepreneur typique ne se demande pas si chaque effort auquel il se soumet lui promet un excédent de jouissance suffisant (…) il crée sans répit car il ne peut rien à faire d'autre.».Sa motivation est donc de révolutionner la production et le commerce. Il est conscient du surprofit que lui apporte la position de monopole temporaire qu'une découverte confère à tout innovateur.
[...] Ce dernier doit pouvoir évoluer dans un monde d'anticipations, sans certitudes ni règles bien établies. Quelles sont ces motivations ? En innovant l'entrepreneur crée de la valeur, il est aussi motivé par certains facteurs irrationnels tels que le goût de la victoire et de l'aventure et par la joie simple de créer et de donner vie à des conceptions et des idées originales. Mais il reste aussi motivé par la réalisation de bénéfices générés par les risques pris et la réussite. [...]
[...] Le cycle peut alors se définir comme la manière dont l'économie accueille l'innovation Les phases du cycle : Dans son essence, le cycle a deux phases, la prospérité et la récession. Au cours d'une phase de prospérité, les innovations vont se succéder, apparaissant par grappe, ce qui provoque une importante création monétaire, une augmentation des revenus, et une baisse régulière des prix. L'enrichissement est général. Puis, le dynamisme des entrepreneurs va s'épuiser, une remise en ordre monétaire du système aura lieu, ce qui aboutira à une récession. [...]
[...] Cependant, Schumpeter insiste sur le fait qu'avec une période plus ou moins longue de baisse progressive des prix, le profit réalisé par l'entrepreneur et ses successeurs finiront par disparaître, et ceci aussi bien en économie ouverte capitaliste, qu'en économie fermée communiste. Ensuite, Schumpeter prend un autre exemple car pour lui l'innovation ne s'arrête pas à l'introduction de nouvelles machines dans le processus productif. Il analyse aussi d'autres cas d'innovations qui entraînent aussi un profit. En effet, pour l'auteur, l'introduction d'une innovation de produit, de procédé, de marché, de matière première qui n'existait pas auparavant dans l'économie entraine un gain. Pour Schumpeter, l'innovation permet d'accroître l'efficacité du processus de production en produisant à moindre coût avec des prix qui se maintiennent. [...]
[...] L'entrepreneur schumpétérien, révolutionnaire de l'économie Les entrepreneurs révolutionnent le système économique en introduisant et en diffusant des innovations. L'innovation correspond à une opportunité que l'entrepreneur saisit au bon moment, c'est-à-dire sur laquelle il parie. Ce n'est donc pas la possession de capital ou la fonction de direction d'une entreprise qui caractérise l'entrepreneur schumpétérien mais bien plutôt celle d'un aventurier. Il rompt la routine et déstabilise le circuit économique et le conduit par la suite à un nouvel équilibre et à une nouvelle phase de croissance économique. [...]
[...] Le profit et l'enrichissement personnel sont les conséquences de l'innovation, non leur moteur. L'entrepreneur typique ne se demande pas si chaque effort auquel il se soumet lui promet un excédent de jouissance suffisant ( ) Il crée sans répit car il ne peut rien faire d'autre.».Sa motivation est donc de révolutionner la production et le commerce. Il est conscient du surprofit que lui apporte la position de monopole temporaire qu'une découverte confère à tout innovateur. L'entrepreneur est celui qui accepte de briser la routine pour innover et ainsi être à l'origine même de la croissance. [...]
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