Exposé d'Economie présentant une vision synthétique de l'évolution de la "pensée fiscale" chez les principaux économistes.
[...] Ibn Khaldoune insiste sur le fait que le rôle de l'Etat doit se limiter aux fonctions régaliennes et que toute concurrence au secteur privé n'aura que des effets pervers : L'activité commerciale du Gouvernement est négative pour ses sujets et désastreuse pour les revenus publics. Ceux qui sont au pouvoir détiennent des avantages injustes : Ils utilisent les ressources de l'Etat pour concurrencer les entreprises privées. Ils détiennent le pouvoir d'imposition. Ils peuvent imposer des achats au-dessus des prix du marché. Ils peuvent procéder à la confiscation pour éliminer un concurrent. [...]
[...] III- Les taux d'imposition : Pour le fayî & le butin : Le cinquième (20 revient aux quatre premières catégories tandis que les quatre cinquièmes (80 restant vont à la cinquième catégorie Et il sied de signaler qu'après la mort du prophète (paix et salut soient sur lui), le cinquième qui lui revient est drainé vers bayt almal qui incarne l'Etat. Pour l'ôshor : comme son nom l'indique. Pour le kharaj : Il est subdivisé en trois catégories : Soit en butin ou fayî. Soit en waqf donc affecté totalement à bayt Almal. Soit s'il reste entre les mains des cités conquises. [...]
[...] Pour l'enfant de la route. Les ayants droit du fayî : Le verset coranique ci-dessous les mentionne explicitement : Le butin en provenance des biens des habitants des cités, qu'Allah a accordé sans combat à son messager, appartient à Allah, au messager d'Allah, aux proches parents, aux orphelins, aux pauvres et au voyageur en détresse, afin que cela ne circule pas parmi les seuls riches d'entre vous. Prenez ce que le messager vous donne ; et ce qu'il vous interdit, abstenez-vous en ; et craignez Allah car Allah est dur en punition Il ressort alors cinq catégories : Le messager d'Allah et ses proches parents. [...]
[...] Ce qui augmente le pouvoir d'achat des agents économiques via l'élargissement de la base des revenus distribués et stimule par la suite la demande pour finir par relancer la production de nouveau et la boucle vertueuse se trouve ainsi bouclée. L'un des piliers de cette approche la corrobore par sa célèbre courbe de Laffer qui, portant son nom, ayant la forme d'une cloche est subdivisé en deux régions : ( Une région permissive encourageant l'initiative privée où les taux d'impôt sont bas. ( Et une zone prohibitive pénalisant l'initiative privée et caractérisée par des taux d'imposition élevés. Courbe de Laffer : Laffer avait donc fait la même constatation que celle effectuée par A. [...]
[...] De même, Ricardo réfute toute politique fiscale qui va diminuer en dernier ressort le profit. Pour conclure cette partie, on peut dire que la plupart des libéraux refusent l'intervention de l'Etat comme en témoigne d'ailleurs cette citation de Bastiat: " faire intervenir l'Etat, lui donner pour mission de pondérer les profits et d'équilibrer les fortunes en prenant aux uns sans consentement pour donner aux autres sans autres rétributions" IV.3- Fonction de l'impôt chez les classiques : Dans le cadre de la limitation de l'intervention publique en matière économique le courant libéral, réclame un impôt neutre, un budget équilibré sans influencer sur l'activité économique (effet Havelmo). [...]
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