Caractéristiques de l’individu, équilibre du consommateur, capacités budgétaires, contrainte budgétaire, courbe d’indifférence, droites de budget
Le consommateur, que l'on suppose rationnel, c'est-à-dire capable d'ordonner ses choix, cherche à maximiser son utilité sous contrainte budgétaire. L'équilibre du consommateur résulte donc de la confrontation entre les préférences de l'individu et ses capacités budgétaires. D'une part, les courbes d'indifférences représentent l'ensemble des combinaisons des biens qui procurent à l'individu le même niveau de satisfaction. D'autre part, la droite de contrainte budgétaire permet d'indiquer l'ensemble des combinaisons de biens que le consommateur est en mesure d'acquérir en fonction de leurs prix et de son revenu. Le point d'équilibre du consommateur se situe sur la courbe d'indifférence la plus élevée correspondant aux capacités du revenu de l'individu, c'est-à-dire au point où la courbe d'indifférence est tangente à la droite de contrainte budgétaire.
L'équilibre du consommateur est ainsi défini en fonction d'une courbe d'indifférence et d'une droite de budget. Or, ces deux éléments sont chacun influencés par les caractéristiques de l'individu et des biens.
[...] L'équilibre du consommateur est ainsi défini en fonction d'une courbe d'indifférence et d'une droite de budget. Or, ces deux éléments sont chacun influencés par les caractéristiques de l'individu et des biens. Dans quelle mesure ces caractéristiques déterminent-ils l'équilibre du consommateur, en agissant d'une part sur les courbes d'indifférences et d'autre part sur les droites de budget ? Nous étudierons tout d'abord l'influence des caractéristiques de l'individu et des biens sur les courbes d'indifférence, puis sur les droites de contrainte budgétaire. I. L'élaboration des courbes d'indifférence a. [...]
[...] Celui-ci indique la quantité d'un bien dont le consommateur a besoin pour maintenir sa satisfaction constante lorsque la disponibilité des autres biens diminue. Les préférences de l'individu influencent donc la pente de la courbe d'indifférence, et donc l'équilibre du consommateur. b. Substituabilité des biens Certains types de biens donnent à la courbe d'indifférence une forme particulière. En effet, les deux cas extrêmes possibles sont des courbes d'indifférence à angle droit et des courbes d'indifférences qui sont des droites. Les droites correspondent à des biens parfaitement substituables. Cela signifie que le TMS est constant et égal à 1. [...]
[...] D'une part, l'individu détermine les courbes d'indifférence en classant ses préférences et influe par son niveau de revenu sur la droite de contrainte budgétaire. D'autre part, les caractéristiques des biens, et principalement leur prix, influencent la contrainte budgétaire et l'arbitrage de l'individu entre ces biens. Bibliographie Abraham-Frois Gilbert, Économie politique, Economica, 7e édition p.192-217. Echaudemaison Claude-Daniel, L'économie aux concours des grandes écoles, Nathan, 3e édition p.58-68. Picard Pierre, Éléments de microéconomie Théorie et application, Montchrestien, 6e édition p.31-61. On raisonnera toujours dans un espace avec uniquement deux biens, généralisable à un espace avec une grande quantité de biens. [...]
[...] L'effet de substitution provoque donc un déplacement de l'équilibre du consommateur le long d'une même courbe d'indifférence. Pour mesurer l'un des deux effets, il faut supprimer l'autre en le compensant. Par exemple, pour mesurer l'effet de substitution, on raisonne à pouvoir d'achat constant, et on doit donc créer une droite de budget fictive, parallèle à la nouvelle droite de budget mais tangente à la courbe d'indifférence initiale (cf. Figure 5). Cependant, dans la réalité économique, les deux effets agissent simultanément. [...]
[...] L'impact des variations de prix du bien Si la droite de contrainte budgétaire varie lorsque le revenu se modifie, elle varie également sous l'influence des variations de prix d'un bien. En effet, lorsque le prix d'un des deux biens varie, la pente de la droite de budget est modifiée (cf. Figure 4). Le point d'équilibre est déplacé. En reliant tous les points d'équilibre, on peut créer une courbe de consommation-prix représentant les variations de consommation en fonction du prix des biens. [...]
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