capitalisme, révolution industrielle, néolithique, activités marchandes, naissance du libéralisme
Dans la grande majorité des ouvrages consacrés à l'histoire du capitalisme, on constate qu'on décrit la révolution industrielle 18ème et 19ème siècle en Angleterre comme le point de départ du développement du capitalisme. Si l'on suit ces ouvrages, tout ce serait passé il y a environ 250 ans seulement. Autrement dit, cela signifie que rien véritablement d'essentiel ne se serait passé du point de vue de la naissance du capitalisme de la Préhistoire jusqu'à la révolution industrielle.
S'il parait incontestable que la croissance des économies capitalistes a été exponentielle depuis le début du 19ème siècle, l'objet du cours est de montrer que cette soit-disant révolution industrielle, est le résultat d'un processus d'évolution historique au cours duquel d'autres révolutions majeures ont permis la naissance de ce mode d'organisation sociale dominant.
[...] AU global, sur cette période, il est possible de dresser un premier bilan sur la révolution industrielle du néolithique et sur son impact future sur la naissance du capitalisme. Tout d'abord, à l'origine de cette révolution apparaît un accident climatique majeur qui aurait très bien pu entraîner la fin de l'espèce humaine si les individus n'avaient pas su s'adapter, c'est-à-dire innover. De ce chaos, a été créé l'agriculture et l'idée de surplus : un accroissement de la production plus que proportionnel par rapport aux moyens investi. [...]
[...] Il s'agit aussi de la monnaie qui permet de faciliter en quelque sorte l'accumulation du capital et de fluidifier les échanges. Il s'agit enfin, d'une culture de ce que l'on peut appeler l'épargne productive. Cette dernière, nous le verrons plus tard, impliquera des réformes sociales, culturelles et religieuses qui n'ont pas leur place au cours de cette période du néolithique. Que manque-t-il finalement à cette période du néolithique pour aboutir à une révolution plus fondamental c'est-à-dire d'une même ampleur que d'une révolution industrielle ? [...]
[...] On va alors voir apparaître suite à cela, des activités bancaires : dépôts rémunérés et des prêts. Cela va favoriser encore une fois l'extension du commerce et va nécessiter la création d'entrepôt et de maison du commerce. Cela va permettre de réguler l'activité des échanges. Toutes ces activités économiques vont être favorisées par une agriculture de plus en plus productive et se déroule dans un climat que l'on peut qualifier de grande liberté. Cette liberté est garantie par le code Hammourabi. [...]
[...] Au cours de cette période du néolithique, c'est bien un changement climatique qui provoque une rupture dans l'équilibre entre hommes et ressources du fait de la raréfaction du gibier. Il s'en suit une pression démographique, non par l'augmentation des hommes ou des individus mais par la diminution des ressources. Cela pousse les hommes à innover pour survivre. C'est alors la naissance de l'agriculture. Avec l'agriculture, il apparaît la notion de surplus. Ce surplus engendré par l'agriculture implique la division du travail. La division du travail implique la naissance de nouvelles innovation : monnaie, écriture, architecture, la propriété privée. [...]
[...] POURTANT, cette civilisation va finalement disparaitre mais pas du tout sur les mêmes bases que les précédentes. Elle va être confrontée à deux phénomènes nouveaux qui seront également au cœur de la société capitaliste future : la concurrence (particulièrement la concurrence commerciale) et la naissance de la première grande pensée économique autour de deux auteurs (XENOPHON et ARISTOTE). Ces deux auteurs avec leurs deux ouvrages vont complètement balayer tous les apports de la civilisation phénicienne. Ils vont structurer une pensée économique qui ne laissera pas de place à la civilisation phénicienne. [...]
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