Le déclin du keynésianisme est incontestable : le poids des marchés financiers et de l'internationalisation en ont réduit la pertinence.
Au fond il affirmait l'autorité de la macroéconomie, pensant qu'il est impossible de tirer des lois générales d'actes particuliers. Pour lui il existe des lois globales de l'économie.
Dès l'origine les keynésiens se sont séparés en 2 : d'un côté ceux qui pensaient que l'équilibre pouvait être atteint grâce à une intervention de l'Etat, par une compensation des défauts du marché. De l'autre côté, des théoriciens se sont opposés à cette version (Robinson, Kaldor…) soutenant que la critique de Keynes visait bien le cœur de l'économie classique et donc visait le rejet de l'équilibre général.
Cependant, si ces deux versions divergent par rapport à l'équilibre, il semblerait pourtant que les propositions de Keynes ne soient formulables ni dans un sens ni dans un autre : La théorie générale vise d'abord à démontrer l'existence d'équilibres stables de sous emploi.
[...] Ce paradoxe est illustré par une courbe en cloche, la courbe de Laffer : à partie d'un moment les recettes commencent à décroître jusqu'à devenir nulles. Un même niveau de recettes peut donc renvoyer à des taux d'imposition différents. En fait, une augmentation de l'impôt sur les revenus du travail à pour effet de réduire le salaire net ce qui exerce deux effets sur l'offre de travail : - un effet substitution : l'agent est incité à diminuer son temps de travail et à augmenter son temps de loisir puisque le coût d'opportunité du loisir a diminué. [...]
[...] La thèse de Barro (modèle ricardo barro) soulève des critiques : - en général les contribuables n'anticipent pas pleinement les prélèvements liés au déficit budgétaire, ils profiteraient donc de la relance pour consommer davantage selon un principe d'illusion fiscale. - Le comportement peut dépendre du niveau de déficit : pour de faibles ratios dette/PIB, comportement keynésiens, mais pour de forts ratios, ils anticiperaient les prélèvements et seraient quasi ricardiens. - Les individus ne pensent pas forcément à leurs descendants pour éviter la dette. (hypothèse d'un comportement dynastique). [...]
[...] Les agents forment des anticipations rationnelles quand ils tirent parti de toute l'information disponible et non plus seulement des informations passées. Les agents ne font pas d'erreurs de prévision. Les agents connaissent le bon modèle de l'économie, ils connaissent par exemple la théorie quantitative de la monnaie. L'inefficacité radicale des politiques conjoncturelles A la suite de Friedman la NEC reprend la question de l'arbitrage inflation/chômage en s'appuyant sur les anticipations rationnelles. Supposons qu'il y ait relance, les agents comprennent que les prix vont augmenter : leurs salaires s'ajustent aussitôt à l'inflation anticipée. [...]
[...] Une erreur mènerait soit au chômage (si salaire trop élevé) soit à une baisse du PA (si salaire trop faible). La BC veut une inflation assez faible mais supérieure à celle anticipée pour stimuler l'activité : le jeu des anticipations mène à l'inflation. Si l'inflation est surprise alors que les agents s'attendaient à une désinflation une telle politique fait baisser le chômage à court terme mais génére une perte de crédibilité à long terme : les agents ayant été trompés anticiperont la prochaine fois une forte inflation. [...]
[...] Pour lui il existe des lois globales de l'économie. Dès l'origine les keynésiens se sont séparés en 2 : d'un côté ceux qui pensaient que l'équilibre pouvait être atteint grâce à une intervention de l'Etat, par une compensation des défauts du marché. De l'autre côté, des théoriciens se sont opposés à cette version (Robinson, Kaldor ) soutenant que la critique de Keynes visait bien le cœur de l'économie classique et donc visait le rejet de l'équilibre général. Cependant, si ces deux versions divergent par rapport à l'équilibre, il semblerait pourtant que les propositions de Keynes ne soient formulables ni dans un sens ni dans un autre : La théorie générale vise d'abord à démontrer l'existence d'équilibres stables de sous emploi. [...]
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