Fluctuations économiques, variations de la demande, krach boursier, récession, ralentissement de la croissance, volume de production, choc d'offre, expansion économique, comportement des banques, choc de demande positif, choc de demande négatif, consommation, marchés financiers
"La crise n'est pas comme une maladie dont on ne peut sortir : elle est comme une sorte de nouvelle naissance". Pierre Mauroy à travers cette citation montre les hauts et les bas de la crise. Cette crise peut toucher le monde entier, ce fut le cas aux États-Unis avec la crise immobilière de 2008, au Nevada on estime à 3,4 % le taux de ménage concerné par des saisis de logements hypothéqués. Les fluctuations économiques sont soit une hausse soit une baisse de l'activité économique qui peut prendre la forme d'expansion, de récessions, de dépression ou de crise.
L'expansion correspond à une augmentation du volume de la production tandis que la récession est un ralentissement de la croissance sur une période limitée (1 à 2 ans maximum) de recul de la production au cours de laquelle le chômage augmente fortement. La crise quant à elle est le moment où la conjecture se retourne à la baisse. Elle est particulièrement aiguë et visible sur les marchés financiers où on la qualifie de "krach" boursier quand les cours chutent brutalement. Ainsi, nous pouvons nous demander si les fluctuations économiques sont seulement expliquées par les variations de la demande.
[...] C'est pourquoi pour un même prix ils demandent plus de quantité (q3). Cependant pour une même quantité ils sont prêts à payer plus cher (p3). Tout ceci va provoquer un choc de demande positif, la courbe de la demande va donc se déplacer vers la droite, car pour chaque niveau de quantité, les prix que les consommateurs sont prêts à payer sont plus élevés. Schéma explicatif de l'exemple Les chocs de demande positifs ne sont pas les seuls responsables des fluctuations économiques, en effet, en phase de récession on peut constater des chocs de demande négatifs. [...]
[...] Pour se prémunir au maximum d'éventuel défaut de paiement, les banques centrales choisissent d'augmenter leurs taux d'intérêt, c'est ce qui est appelé le « credit crunch ». Cependant, avec l'importance du rôle du crédit dans les fluctuations économiques, cela va produire une phase de récession voir de dépression. Enfin, nous avons pu remarquer que les chocs d'offre ainsi que le rôle du crédit détiennent un rôle majeur dans les fluctuations économiques. Néanmoins ils ne sont pas les seuls responsables, les chocs de demande (positifs ou négatifs) sont également à l'origine des fluctuations économiques. II. [...]
[...] Un choc de demande positif explique une phase d'expansion Un choc de demande peut être positif s'il stimule la demande globale. Choc de demande positif DG = C + I + G + – avec la demande globale adressée aux entreprises françaises la consommation des ménages français l'investissement des ménages et entreprises françaises les dépenses gouvernementales l'exportation et l'importation. Par exemple, une diminution des impôts sur le revenu se traduit par une augmentation des revenus disponibles des ménages. Ceci peut entrainant une hausse de leur consommation ce qui va peser positivement sur l'activité économique et provoquer une phase d'expansion qui est une augmentation du volume de la production grâce au choc de demande positif. [...]
[...] Ainsi, nous pouvons nous demander si les fluctuations économiques sont seulement expliquées par les variations de la demande. C'est pourquoi nous étudierons tout d'abord les autres facteurs responsables des fluctuations économiques telles que le rôle du crédit et les chocs d'offre, mais que les chocs de demande à la fois positif ou négatif contribuent grandement aux phases d'expansions ou de récessions. I. De nombreux facteurs sont responsables des phases d'expansions et de récessions. On constate que les chocs d'offres ainsi que le rôle des banques c'est-à- dire le rôle du crédit jouent un rôle dans les fluctuations économiques. [...]
[...] Cependant, les chocs d'offre ne sont pas les seuls responsables des fluctuations économiques, le rôle du crédit y est également indispensable. B . et le rôle du crédit sont responsables des phases d'expansions et de récessions En période d'expansion économique, surtout si la situation économique est seine, c'est-à-dire avec de faibles taux d'intérêt et de faible taux d'inflation le « paradoxe de la tranquillité » de Minsky joue un rôle majeur. En effet, les agents s'endettent et financent des investissements ou des consommations à crédit ce qui va dynamiser la demande et renforcer la croissance provoquant un optimisme général de la population. [...]
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