Facteurs économiques, opinions révolutionnaires, analyses sociopolitiques, analyse économique, théorie de la révolution, modèle de Tullock, théorie économique de la révolution, échanges de biens, services, Acemoglu, Robinson, Langlois, Baechler, Bouallegue, Cartwright, Delorme, Wood, États-Unis, Europe occidentale, Goldstone, politique intérieure, Duncan Black, Charles Tiebout, Anthony Downs
La théorie économique de la révolution est une branche de l'analyse économique de la politique. C'est un courant de pensée analytique qui tente d'utiliser les méthodes microéconomiques développées - à l'origine - pour l'analyse de la production et des échanges de biens et services (Lafay, 1991). Depuis, les opinions publiques n'ont cessé de se renforcer, soit en critiquant une politique déjà en place où soit en proposant une nouvelle doxa pour régir une société (Bouallegue, 2017). L'histoire politique nous montre que certaines révolutions sont violentes contrairement à d'autres, plus pacifiques.
[...] Par conséquent, une révolution résulte de l'affectation du système de décision : rupture de la légalité ou prise du pouvoir par une minorée appuyée par la masse (Baechler, 1972). Plusieurs théoriciens et économistes pensent que les révolutions sont d'ordres économiques qui appartiennent à des sous-systèmes économiques (Baechler, 1972). La question est de savoir quels sont les facteurs économiques de différentes opinions révolutionnaires. Pour répondre à cette question, ce travail tentera de comprendre les différentes théories économiques mises en place dans l'explication des idées révolutionnaires. [...]
[...] Récupéré sur https://doi.org/ 10.7202 /700214ar Bouallegue, O. (2017). Analyse économique des révolutions : Cas de la révolution tunisienne. Thèse de doctorat, Université de Montpellier, Économies et finances. Récupéré sur https://tel.archives-ouvertes.fr/tel- 01730221/document Cartwright, P. A., Delorme, C. D., & Wood, N. J. (1985). The by-product theory of revolution: Some empirical evidence. Public Choice pp. 265–274. [...]
[...] Économie et société, Série Oeconomica pp. 27- 55. Langlois, E. (2005). Guerre classique et guerre révolutionnaire : l'illusion de la différence. Stratégique pp. 9-24. doi: 10.3917 /strat Roeder, P. G. (1982). Rational Revolution: Extensions of the ‘By-Product' Model of Revolutionary Involvement. Western Political Quarterly pp. [...]
[...] Ainsi à l'origine de toute révolution, il existe une demande pour des régimes différents. Tullock (1971) utilise la théorie économique pour analyser la révolution en décrivant la révolution comme « Un soulèvement d'une coalition de personnes, principalement non gouvernementale, qui tente de renverser le gouvernement actuel ». Dans sa théorie de la révolution sous-produit, il soutient que l'individu participera à une révolution en observant son intérêt personnel (bénéfice actualisé) et que les biens publics ne sont que les effets secondaires d'une révolution réussie (Cartwright, Delorme, & Wood, 1985). [...]
[...] On comprend que la perception de la révolution a fortement évolué. En effet, certains auteurs considéraient que les individus font la révolution parce qu'il ne bénéficie pas des biens publics (Goldstone, 1980). Cette période est marquée par une théorisation de plus en plus importante. Mais d'autres (Tullock, Roeder, Cartwright ) ont considéré que la recherche de bien public était en seconde position et que les révolutionnaires étaient attirés par les bénéfices actualisés et effectuaient des calculs coût- bénéfice tirés d'une révolution (Tullock, 1971). [...]
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