Ce courant voit le jour vers la fin du XIX s et se termine dans la première moitié du XX s.
Le premier élément est la seconde révolution industrielle qui commence à la fin du XIX, avec la prédominance des industries de l'acier, de l'électrométallurgie, de la chimie organique, le pétrole et l'électricité. On voit déjà les effets de la première, où il y a un effet constant de l'augmentation des prix et des salaires. On arrive à identifier des crises qui a lieu tous les 10 ans environs dans les pays développés (cycle Juglar) (1816, 1826, 1836-37, 1847, 1857) qui se caractérise par un ralentissement du crédit, une forte baisse des prix, une hausse du taux de l'escompte, la baisse de l'emploi, du taux moyen des salaires et des profits aggravant la mévente et la défaillance de l'entreprise.
Les questions :
Question général : quel est le rôle de l'investissement dans les cycles économiques ?
Clark et Aftalion : Quelles sont les mécanismes de l'accélération de la demande et le rôle de l'investissement dans la production ?
Wicksell : Quelles sont les raisons de l'augmentation des prix ?
Schumpeter : Quel est le lien entre innovation, croissance et investissement ?
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[...] Les caractéristiques de l'entrepreneur sont d'abord qu'il a des qualités humaines hors du commun et son action provoque la rupture du circuit et déclenche l'évolution par la fonction principale qu'il remplit qui est la mise en place d'une nouvelle organisation et de moyens de productions. Pour Schumpeter il existe deux types d'entrepreneur : - l'innovateur est celui qui prend les risques en introduisant l'innovation. C'est celui qui fait le plus d profit. L'innovation permet de remettre en cause les situations acquises (dont les monopoles, Schumpeter se fera d'ailleurs le défenseur). [...]
[...] Il montrera que les entreprises de grande dimension sont plus efficaces que les entreprises de type walrassien grâce à des coûts de production plus faibles, une moins grande déperdition de temps et d'énergie à rechercher les fournisseurs, l'effet d'expérience, les économies d'échelle et les économies de substitution. Schumpeter trouve, dans la discontinuité de l'innovation, une clé pour l'articulation des analyses de croissance et des fluctuations. Il est relativement pessimiste sur l'avenir du capitalisme, la concentration et donc la bureaucratisation des entreprises risquant de réduire l'esprit entrepreneurial, donc l'innovation. Il oppose les notions de circuit et d'évolution. [...]
[...] L'expansion appelle l'augmentation de l'investissement. Cela fonctionne tant que le taux monétaire est inférieur au taux naturel. –Dès que le taux monétaire augmente, il peut y avoir récession, situation dans laquelle on trouve un surendettement, une forte inflation et une fuite des capitaux. La hausse du niveau général des prix résulte donc non pas de la création monétaire mais de ses effets sur les taux d'intérêts Joseph Alois SCHUMPETER (1883-1950) Il est né en 1883 à Triesch, petite ville de Moravie. [...]
[...] Il suffit de penser aux blocages des décisions européennes pour comprendre l'étendue de ces blocages. Schumpeter : L'importance du monopole Il faut donc favoriser l'innovation ; or, les entreprises innovantes possèdent un avantage sur les autres entreprises, mais cet avantage est dû à des dépenses en recherche, à des risques pris par l'entrepreneur. Si on ne protège pas (par des brevets) les innovations, elles vont être copiées par les concurrents qui n'auront ainsi rien dépensé. Ses effets externes positifs pour les concurrents de l'innovateur pousseraient les entreprises à ne plus innover ou à dépenser pour se cacher et se protéger. [...]
[...] Cependant l'auteur n'explique pas plusieurs points : Pourquoi il y a un accroissement de la demande de bien de consommation ? Pourquoi la demande de bien consommable n'augmente pas aussi rapidement que la production croît ? Il a été conduit à formuler sa théorie par l'observation d'un fait d'une grande importance qui est le suivant : les variations cycliques de la production sont toujours beaucoup plus considérables dans les industries des biens d'équipements que les autres. Il en conclut que tantôt on passe à un volume des commandes trop important relativement à la consommation et tantôt le volume est insuffisant. [...]
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