La masse monétaire correspond à l'ensemble des moyens de paiement qui circule dans un pays à un moment donné. C'est également la quantité de monnaie en circulation dans une économie. Les banques ont un pouvoir extraordinaire dans ce domaine puisqu'elles peuvent créer de la monnaie et c'est en fonction de l'utilisation de ce pouvoir de création que la masse monétaire évoluera. On peut se demander si la masse monétaire aurait été mieux contrôlée entre 2007 et 2008, si nous aurions connus ou pu éviter la crise financière et économique que nous vivons actuellement (...)
[...] Ce supplément de monnaie tombera alors dans ce qu'on appelle la trappe à liquidité Ici, la politique monétaire est plus qu'inefficace, elle n'aide en rien la relance et aggrave la crise en gaspillant de la masse monétaire. De ce fait on comprend facilement la nécessité de contrôler l'évolution de la masse monétaire. Enfin, pour les monétaristes tels que Milton Friedman (1912-2006), la politique monétaire a de nombreux effets perturbateurs. En effet, il y a des délais entre la variation initiale de l'offre de monnaie et ces effets sur l'économie. [...]
[...] En effet, le fait que la monnaie ait beau être neutre ne la rend pas moins indispensable. N'oublions pas que pour J.B. Say, la monnaie fluidifie les échanges. L'économiste David Ricardo (1772-1823) conclura que la mise en circulation de moyens de paiements supplémentaires ne peut que faire augmenter dans la même proportion les prix absolus. On pourra également ajouter qu'il n'est pas nécessaire de contrôler la création monétaire car comme l'avançait le mathématicien et économiste Irving Fisher (1867-1947), la masse monétaire est parfaitement maitrisée par les autorités monétaires. [...]
[...] D'autres part, il y a la théorie de l'évolution négative pour qui, l'évolution de la masse monétaire à des conséquences plutôt négatives sur l'ensemble de l'économie, et donc pour qui, il est plus qu'impératif d'examiner ces évolutions à la loupe. La théorie quantitative, une monnaie sans impact Chez les classiques, la monnaie apparait comme insignifiante, elle ne sert qu'à véhiculer la valeur des produits. La monnaie ne serait pas la vraie richesse mais uniquement le moyen de la faire circuler. Elle pourrait s'apparenter à un simple instrument sans grande importance. C'est ce qu'énonce l'économiste J.B. Say (1767-1832) dans sa loi des débouchés. A travers ce voile monétaire, J.B. [...]
[...] Dans ces cas-là, le contrôle de l'évolution de la masse monétaire s'imposera. L'économiste John Maynard Keynes (1883-1946) s'opposait à la théorie quantitative en expliquant que la monnaie a d'autres avantages que celui de faciliter (fluidifier) les échanges. Il présentera les motifs des préférences dans la Théorie de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie en février 1936 où on a pu découvrir le motif de revenu, le motif d'entreprise, le motif de précaution et enfin, le motif de spéculation. Plus important encore, pour Keynes, la masse monétaire aura des conséquences sur des variables économiques telles que le taux d'intérêt qui est d'une importance capitale dans la fixation des prix et donc indirectement sur le comportement des consommateurs. [...]
[...] L'évolution de la masse monétaire doit-elle être contrôlée ? Sommaire Introduction 2 I. La théorie quantitative, une monnaie sans impact 2 II. Une évolution négative due à l'offre de monnaie implique un contrôle de la masse monétaire 3 Conclusion 4 Introduction La masse monétaire correspond à l'ensemble des moyens de paiement qui circule dans un pays à un moment donné. C'est également la quantité de monnaie en circulation dans une économie. Les banques ont un pouvoir extraordinaire dans ce domaine puisqu'elles peuvent créer de la monnaie et c'est en fonction de l'utilisation de ce pouvoir de création que la masse monétaire évoluera. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture