Équilibre chez les économistes classiques, Jean-Baptiste Say, Robert Malthus, loi des débouchés, offre et demande, création d'un produit, monnaie, échanges, surproduction, libre circulation des marchandises, protectionnisme, épargne
Dans leur majorité, les économistes classiques pensaient que l'équilibre était immuable (qui reste identique). Jean-Baptiste Say sera le théoricien de l'équilibre pérenne avec la loi des débouchés, mais il sera contesté par Robert Malthus qui se présente comme l'apôtre du déséquilibre. Il convient donc d'étudier dans une première partie la loi des débouchés confectionnée par Jean-Baptiste Say (I) avant de voir dans une seconde partie la réfutation de cette loi menée par Robert Malthus (II).
[...] Il convient donc d'affirmer que pour Jean- Baptiste Say l'offre suscite sa propre demande. Enfin, Jean-Baptiste Say termine en disant que si la valeur de l'offre et de la demande est équivalente c'est qu'il y a équilibre. À partir de ces observations, il est donc possible de dégager la loi des débouchés : la monnaie n'est qu'un intermédiaire aux échanges, si les marchands cherchent à obtenir de l'argent en vendant leurs produits, ce n'est que dans le but d'obtenir d'autres produits en échange. [...]
[...] En effet, les capitalistes ne dépensent pas tout, il y a donc une épargne. Or dans la pensée classique, l'épargne est une fuite puisqu'il y a non-consommation et donc un affaiblissement de la demande. Deuxièmement, toujours selon Robert Malthus, la loi des débouchés de Jean-Baptiste Say ne peut trouver application puisqu'il y a une insuffisance de la demande solvable du fait du déclin tendanciel des revenus sous la pression d'une concurrence impitoyable. Enfin, dernièrement, Robert Malthus contredit cette idée de l'équilibre pérenne en affirmant qu'il existe une insuffisance des suppléments de salaire distribués puisque les salariés sont rémunérés de façon plus basse que la valeur des produits qu'ils ont produits. [...]
[...] La loi des débouchés ne laisse aucune place à une politique protectionniste. Enfin, dernière conséquence de cette loi de Jean-Baptiste Say : il n'y a pas de monnaie. En effet, les classiques n'ont qu'une vue transactionnelle de la monnaie. L'argent est selon Jean-Baptiste Say un « voile » que l'on se procure en vendant un produit A et qui nous permet d'obtenir un produit B. II. La réfutation de Robert Malthus Selon Robert Malthus, le raisonnement de Jean-Baptiste Say, selon lequel l'équilibre serait pérenne, « est opposé à la théorie juste ». [...]
[...] L'équilibre chez les économistes classiques Dans leur majorité, les économistes classiques pensaient que l'équilibre était immuable (qui reste identique). Jean-Baptiste Say sera le théoricien de l'équilibre pérenne avec la loi des débouchés, mais il sera contesté par Robert Malthus qui se présente comme l'apôtre du déséquilibre. Il convient donc d'étudier dans une première partie la loi des débouchés confectionnée par Jean-Baptiste Say avant de voir dans une seconde partie la réfutation de cette loi menée par Robert Malthus (II). I. [...]
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