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L'économiste Jean Tirole, prix Nobel d'économie de 2016 disait que "le libéralisme ce n'est pas le laisser faire, c'est la responsabilisation de chacun". Pour lui en effet, il faut que les acteurs se responsabilisent pour que l'économie fonctionne bien.
[...] On a évoqué jusqu'ici le cas le plus fréquent c'est à dire les actionnaires externes. Mais il existe des actionnaires internes, c'est-à-dire qu'ils sont actionnaires en même temps qu'être salariés ou dirigeants. Dans ce cas les conflits d'intérêts se développent, puisqu'ils occupent plusieurs fonctions en même temps mais les divergences d'intérêts sont moindres. Si on prend le cas d'un actionnariat familial par exemple, l'objectif pourra être la perennité de l'entreprise à défaut de fructifier les dividendes. C'est aussi le cas pour l'actionnariat salarié (les SCOP = société coopérative et participative). [...]
[...] De plus, on peut se poser la question quand l'actionnaire est l'état ou alors les salariés. A un intérêt pour la population, peut-être pas pour l'entreprise soi actionnaire est l'état et que c'est une entreprise de service public car le but n'est pas de faire du profit mais d'aider les personnes qui en ont besoin. Mais si les actionnaires sont les salariés, l'entreprise a intérêt à ce qu'elle soit dirigée dans l'intérêt des actionnaires car ceux-ci vont ainsi avoir les mêmes intérêts. Entreprise collective qui serait alors peut être la solution. [...]
[...] Mais les dirigeants ne sont pas systématiquement les propriétaires de l'entreprises, celle-ci peut être détenu par des actionnaires. En effet, les actionnaires désignent toute personne physique ou morale qui vont détenir des parts de capitaux de l'entreprise en les achetant c'est ce que l'on appelle donc des actions, ils sont propriétaires de l'entreprise mais ce ne sont pas eux qui vont la faire fonctionner. Leurs intérêts consistent donc, généralement et en principe, à une maximisation du profit pour en tirer un maximum de dividendes, à condition parallèlement que le cours de l'action reste élevé. [...]
[...] L'entreprise ne doit, non pas, être dirigée dans l'intérêt d'une quelconque partie, mais dans l'intérêt de l'entreprise elle-même. Ces formes d'actionnariat permettent largement de sensibilisé les parties prenante à l'intérêt générale de l'entreprise, tout en maintenant leur intérêts propres. B. une nouvelle conception de l'entreprise. • courant évolutionniste : la préoccupation première de l'entreprise ne doit pas être de maximiser la richesse des actionnaires ni même de maximiser le profit, elle doit être de survivre ; pour cela il faut se concentrer sur l'innovation et sur l'adaptation • Pour Aglietta et Rebérioux, l'entreprise existe bien « en soi » c'est-à- dire au delà des relation individuelles qui le composent → L'approche des contrats incomplets pousse l'entreprise à adopter une conduite devrait être soumise à la recherche d'un intérêt transcendant Il ne s'agit pas de nier les asymétries d'information ou la divergence d'intérêts, il s'agit de créer un partenariat. [...]
[...] L'efficacité limitée de la gestion de l'entreprise dans le seul intérêt des actionnaires. A. La prédominance de l'actionnaire • Capitalisme aujourd'hui dominé par le monde financier : les acteurs les plus importants de l'économie sont les actionnaires : (les banques, acteurs majeurs de l'éco sont actionnaires) → fondement : vision majoritaire de l'E selon laquelle entreprise doit être dirigée dans l'intérêt des actionnaires → supporté par la théorie des droits de propriété (Demetz, Alchian, 1972) en montrant que la propriété privé est supérieure à toute forme de propriété collective. [...]
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