« Personnage clé de la théorie économique » (S. Boutillier, 1996), l'entrepreneur est le moteur de la croissance économique et du progrès technologique. À l'instar de J.Watt, G. Eiffel, A. Citroën ou plus récemment B. Gates, l'entrepreneur assure la liaison entre le marché des produits et celui des facteurs de production. Il est « la main visible » du marché pour reprendre l'expression de A.D. Chandler (1988, in S. Boutillier, 1996). Rattaché à la notion de self-made-man (« je me suis fait tout seul »), il possède une forte personnalité, doublée d'un rôle social très important puisque par définition il crée des richesses. Bien que son travail soit productif et qu'il soit un organisateur et un gestionnaire hors pair, le succès d'un entrepreneur résulte également d'une coopération, d'un processus collectif.
[...] L'entrepreneur dans la théorie économique INTRODUCTION : Personnage clé de la théorie économique (S. Boutillier, 1996), l'entrepreneur est le moteur de la croissance économique et du progrès technologique. À l'instar de J.Watt, G. Eiffel, A. Citroën ou plus récemment B. Gates, l'entrepreneur assure la liaison entre le marché des produits et celui des facteurs de production. Il est la main visible du marché pour reprendre l'expression de A.D. Chandler (1988, in S. Boutillier, 1996). Rattaché à la notion de self-made-man je me suis fait tout seul il possède une forte personnalité, motivation et détermination doublée d'un rôle social très important puisque par définition il crée des richesses. [...]
[...] Pour eux, la société est égale à la somme des individus qui la compose (S. Boutillier, 1996), les agents économiques peuvent alors devenir indifféremment salarié ou entrepreneur, ils sont interchangeables. L'entrepreneur est vu d'une façon uniforme. À partir de cette époque, certains économistes commencent à s'intéresser à la question de l'entrepreneur alors parfois mal vu puisqu'il tire ses revenus des affaires sans grande moralité. Cependant, R. Cantillon explique que ce dernier est indispensable au fonctionnement de l'économie de marché parce qu'il prend des risques en faisant circuler la richesse. [...]
[...] Schumpeter élève l'entrepreneur au rang de propulseur de la croissance économique et le moteur du progrès technique. Il développe alors la théorie des cycles économiques qui traverse quatre phases : prospérité, récession, dépression et reprise (S. Boutillier & D. Uzunidis, 2002). La croissance repart grâce à l'introduction d'innovations (fruits du comportement offensif de l'entrepreneur pour faire face à l'incertitude), indispensables à de nouvelles opportunités d'investissement et de profit. L'entrepreneur, pour réduire ses coûts de production, doit innover, ne plus s'en remettre à la routine . [...]
[...] III) La rémunération de l'entrepreneur : justifier ou non par le risque et l'innovation ? Les différentes idéologies sur la question de la rémunération chez l'entrepreneur Quant à la notion de rémunération des entrepreneurs, sujet d'actualité, la question peut se référer à la problématique suivante : au regard des caractéristiques propres à l'entrepreneur vu précédemment, y a-t-il ou non adéquation entre le travail fourni et le salaire reçu ? Selon l'idéologie marxiste et autogestionnaire il en aurait bien trop Au contraire pour les capitalistes et les ultralibéraux, l'entrepreneur ne serait jamais assez payé. [...]
[...] Drucker, l'entrepreneur est partout, que ce soit dans des petites entreprises, dans des grandes ou dans des administrations. Il fait également un parallèle entre la notion d'entrepreneur et de manager dans la recherche en gestion même si la prise de risque est présente chez l'un et quasi nulle chez l'autre (S. Boutillier & D. Uzunidis, 2002). L'entrepreneur actuel en France Aujourd'hui beaucoup de jeunes diplômés d'écoles de commerces ou d'universités projettent de créer une entreprise plutôt que de devenir cadre dans une grande société. [...]
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