Depuis ses origines, l'humanité se préoccupe de la production de richesses dans le but d'améliorer son bien-être. Les notions de richesse et de bien-être sont au cœur de la science économique.
La richesse d'un pays n'est autre que le stock de biens et de services dont il dispose, en entendant par là les produits matériels comme les logements, les voitures, les ordinateurs…, mais aussi les biens immatériels comme les services des professeurs, des médecins, des acteurs ou des avocats.
De son côté, la notion de bien-être concerne la satisfaction que les personnes ou la société dans son ensemble retirent de l'usage de la richesse ; on parle aussi de niveau de vie. Quand le niveau de vie d'un individu ou d'un groupe s'améliore, on peut dire que le bien-être de la société dans son ensemble augmente. Mais les choses sont rarement aussi simples, car beaucoup de changements comportent à la fois des améliorations du niveau de vie pour certaines personnes et des détériorations pour d'autres. Par exemple, des importations de vêtements chinois à bas prix représentent une amélioration de pouvoir d'achat pour les acheteurs français ; mais elles entraînent simultanément la faillite de fabricants français et la mise en chômage de leurs ouvriers. Puisque la plupart des changements économiques font à la fois des gagnants et des perdants, nous avons besoin de disposer d'une organisation à la fois efficace et équitable pour améliorer le bien-être social.
[...] L'organisation économique La production de richesses est nécessaire si l'on veut satisfaire correctement les besoins individuels et collectifs. Malheureusement, ces besoins sont pratiquement illimités alors que les ressources permettant de les satisfaire sont rares ou se raréfient : les mises en garde contre l'épuisement des réserves de pétrole ou de matières premières, la pénurie d'eau potable ou les risques de sécheresse sont devenues quotidiennes. Certes, dans les pays les plus développés, les besoins essentiels (nourriture, vêtement, logement, santé, éducation ) sont généralement satisfaits même s'il y subsiste des zones de pauvreté ; mais les progrès de la technique y font constamment naître de nouveaux besoins : les désirs de voyager au loin, de regarder la télévision ou de communiquer par ordinateur étaient inconnus des générations précédentes. [...]
[...] Son instrument d'analyse fondamental est le calcul à la marge ; le projecteur est désormais placé sur les comportements individuels, en particulier celui du consommateur dont la motivation est la maximisation de l'utilité subjectivement appréciée ; autrement dit, l'individu est supposé rechercher la plus grande satisfaction de ses besoins ou désirs au prix de la moindre peine ou du moindre coût. Appliqué à l'entreprise, ce type de raisonnement prête à l'entrepreneur rationnel le mobile de maximisation du profit. Le principe de maximisation de l'utilité ou du profit fut progressivement généralisé pour aboutir à une vaste construction théorique reposant sur un mode de raisonnement essentiellement déductif et visant à traiter le problème de l'affectation des ressources par le jeu du mécanisme des prix. [...]
[...] Dans son principe, ce type d'organisation de l'économie échappe à certains inconvénients du mécanisme des prix dans la mesure où les décisions concernant ce qui doit être produit et consommé sont au départ cohérentes : le plein-emploi des ressources et plus particulièrement de la main-d'œuvre peut plus facilement être atteint ; la fixation autoritaire des prix et des salaires permet de contrôler l'inflation ; les inégalités de revenus et de richesse peuvent être limitées. Mais les défauts du système sont également nombreux. [...]
[...] Les notions de richesse et de bien-être sont au cœur de la science économique. La richesse d'un pays n'est autre que le stock de biens et de services dont il dispose, en entendant par là les produits matériels comme les logements, les voitures, les ordinateurs , mais aussi les biens immatériels comme les services des professeurs, des médecins, des acteurs ou des avocats. De son côté, la notion de bien-être concerne la satisfaction que les personnes ou la société dans son ensemble retirent de l'usage de la richesse ; on parle aussi de niveau de vie. [...]
[...] Pour sa part, l'analyse macroéconomique s'intéresse à l'économie dans son ensemble, notamment l'économie nationale, et aux variables globales les plus caractéristiques. Elle étudie les facteurs qui déterminent le volume total de la production et le niveau de l'emploi ou du chômage de la population active, ou encore le niveau général des prix et du coût de la vie, l'importance des importations et des exportations, la quantité de monnaie en circulation .Ces grandeurs globales sont souvent la somme de grandeurs individuelles ; mais leur comportement n'est pas forcément une simple addition de comportements particuliers ; par exemple, un individu qui épargne une partie de son revenu pour faire des placements peut s'enrichir ; mais si tous les citoyens épargnent au lieu de consommer, ils peuvent mettre des entreprises en difficulté au point que le pays s'appauvrisse. [...]
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