Le travail a toujours existé, mais n'a pas toujours été perçu de la même manière. Dans l'Antiquité, seuls les esclaves travaillaient, ce qui permettait aux maîtres d'aller discuter sur l'Agora. Ensuite, au fil du temps, le contraire fut observé et ce fut les oisifs qui eurent mauvaise réputation. Aujourd'hui, notre statut social, notre place dans la société dépendent beaucoup du travail que l'on exerce.
L'auteur économique classique Adam Smith a été le premier à s'intéresser à la notion de travail par rapport aux entreprises. Il a examiné une manufacture d'épingles et en est venu à la conclusion qu'au niveau des entreprises, l'organisation du travail c'est-à-dire la manière dont doivent travailler les employés est importante, car cela à des répercussions au niveau économique.
L'organisation du travail influence-t-elle vraiment, a-t-elle vraiment des conséquences sur la variation du Produit Intérieur Brut (P.I.B) ? Si oui, quelles sont- elles ?
[...] Cependant, ce mode d'organisation a des limites et n'est pas toujours bénéfique à la croissance économique. La fin des ‘Trente Glorieuses' s‘est produite de manière brutale en 1973 avec le choc pétrolier. Une période de récession a débuté avec les ‘Trente piteuses '. Cela a correspondu à la fin de l'application du modèle fordiste dans les entreprises et donc à la mort du cercle vertueux. Cette période a été synonyme de la baisse de la consommation de biens due à une saturation en équipement des ménages, les entreprises sont devenues moins rentables à cause du manque de compétitivité. [...]
[...] Taylor a mis en place la double division du travail avec la division horizontale et verticale. La division horizontale consiste à donner une tâche simple à réaliser à un ouvrier et à le chronométrer. La division verticale signifie qu'il y a séparation entre ceux qui conçoivent et ceux qui réalisent le travail : le salaire aux pièces est appliqué pour motiver les ouvriers et pour pouvoir augmenter la productivité, c'est-à-dire que ces derniers sont payés en fonction du nombre de pièces qu'ils fabriquent. [...]
[...] La mise en œuvre de ces différents principes permet un gain de temps donc d'être plus productif. Cependant, l'inconvénient est qu'il y a un accroissement des rythmes qui sont directement dus à la gestion à flux tendus. En conclusion, nous pouvons dire que l'organisation du travail a évolué tout au long du XXe siècle, mais que les objectifs sont restés identiques : optimiser la production et la productivité des employés. Toutes formes d'organisation du travail à des effets positifs sur la croissance économiques, mais aussi des effets négatifs. [...]
[...] Le fordisme pendant la période des Trente Glorieuses a donc été essentiel. Aujourd'hui, ces organisations de travail dites scientifiques se sont étendues au secteur tertiaire, le secteur des services, permettant ainsi aux personnes d'être plus productives et de participer à la croissance économique. Par exemple, Mac Donald fonctionne comme une usine Taylorienne : la hiérarchie y est importante, le travail est divisé, les opérations à effectuer sont décrites dans des manuels de procédures et les équipements sont pourvus de minuteur. [...]
[...] Quels sont les effets de l'organisation du travail sur la croissance économique ? Le travail a toujours existé, mais n'a pas toujours été perçu de la même manière. Dans l'Antiquité, seuls les esclaves travaillaient, ce qui permettait aux maîtres d'aller discuter sur l'Agora. Ensuite, au fil du temps, le contraire fut observé et ce fut les oisifs qui eurent mauvaise réputation. Aujourd'hui, notre statut social, notre place dans la société dépend beaucoup du travail que l'on exerce. L'auteur économique classique Adam SMITH a été le premier à s'intéresser à la notion de travail par rapport aux entreprises. [...]
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