La croissance reste un thème important même si aujourd'hui les économistes ont plus tendance à s'intéresser aux fluctuations. Même si aujourd'hui on critique beaucoup la croissance parce qu'on voit surtout ses aspects négatifs : l'idée de la croissance soutenable dans le développement durable. On la critique aussi pour ses insuffisances : qui dit croissance ne dit pas forcément développement. Mais la croissance semble nécessaire au bien-être de la population ...
[...] Ces théories classiques sont reprises par les néoclassiques qui s'intéressent peu au problème de la croissance. - par contre il y a le cas de Marx. Il reprend d'une certaine manière la vision pessimiste de la croissance, quand il estime que le capitalisme ne peut que connaître des crises de surproduction et donc pas vers une crise finale inéluctable. Malgré cela, on peut souligner l'importance de Marx. Il met en valeur l'importance du profit et de la recherche du profit comme moteur du système. [...]
[...] (Il existe donc un taux de profit qui permet une croissance équilibrée et stable. Si le taux de profit est trop élevé : épargne forte mais entraînant des investissements trop forts et donc un déséquilibre avec une croissance trop forte, une pénurie de travail . Mais il dit que quand il y a un déséquilibre, devait avoir ajustement : 2 solutions : - ( salaires - (de la part des profits dans la répartition des revenus. La clé de la croissance, elle est donc dans la répartition est donc dans les rapports de forces entre salariés et patrons. [...]
[...] croissance déséquilibrée, croissance équilibrée. À partir de 1939-40 et pendant les 30 glorieuses, la compréhension de la croissance passe par la construction de modèles. L'idée de comprendre les mécanismes macro-économiques qui a long terme génèrent et reproduisent la croissance. ( repérer les faits stylisés relatifs à certaines époques. (C'est à ce moment-là que naît un champ disciplinaire spécifique sur la croissance en sciences économiques. Cette naissance correspond au débat entre keynésiens et néoclassiques. Le point commun étant leur aspect exogène, les facteurs de la croissance étant considérés comme des variables exogènes ou encore tombées du ciel. [...]
[...] pas de théorie de la croissance avant 1940 ? les classiques : -Adam Smith : c'est le premier à poser la question de la croissance. Il identifie certains facteurs de production ( K et L). On peut même trouver une modélisation de la croissance économique. C'est ce que pense M.Blaug dans La pensée économique en 1986. Smith décrit le cercle vertueux de la croissance. De la même manière, Smith insiste sur le fait que les richesses croissantes entraînent une extension des marchés et donc une incitation à produire (division accrue du travail Ceci dit, attention, il explique rien n'est sûr, que la croissance peut être bloquée de l'idée d'Etat stationnaire voire période d'Etat régressif. [...]
[...] cY + I donc = I Y = I / = / S Coefficient de capital v ( ou = k / Y / = / v = I/v = I/v = / S / I = S/v = g ( taux de croissance équilibrée). On a une croissance équilibrée lorsque l'effet de demande et l'effet de capacité sont équivalents. On a un taux unique qui correspond à une croissance équilibrée. Ce taux étant déterminé par deux paramètres exogènes, i.e la propension à consommer et le coefficient de capital. Harrod : reprend ses travaux et il va aller plus loin. Il va montrer que la croissance est par nature instable. [...]
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