croissance économique, progrès technique, facteur de croissance, facteur de production, productivité, technologies de l'Information et de la communication, TIC
La croissance économique se définit comme la hausse du réel Global, en l'occurrence on utilise le PIB en volume et son évolution pour mesurer la croissance. On peut ainsi mesurer l'augmentation des richesses produites sur un territoire.
La croissance de ces richesses est un enjeu capital pour l'emploi, pour le niveau de vie et les progrès sociaux même si parfois cette croissance est loin d'être suffisante pour corroborer un développement pour un pays. Renouer avec la croissance dans les pays développés est affiché comme une clé de sortie de crise que subit l'ensemble des pays de la zone Euro.
La croissance prévue (+0.8% en France en 2013) pour les années à venir laisse penser qu'une poursuite de la récession est inévitable, ce qui n'est pas sans conséquence sur l'emploi et les entreprises françaises.
[...] Elles interrogent donc sur une nouvelle organisation du système et une nouvelle place de l'État sur les marchés des innovations. Nous venons de voir à travers notre argumentation comment le progrès technique avec l'investissement en capital humain et les entrepreneurs innovateurs jouaient sous l'offre et stimulent de ce fait la croissance. Le progrès technique devient donc un enjeu central de la croissance en berne aujourd'hui. Mais cette crise que nous traversons actuellement est aussi liée aux effets de la demande. [...]
[...] Schumpeter fut l'un des premiers économistes à voir dans le progrès technique le moteur de la croissance. Il parlait d'un processus de destruction créatrice conduisant à un cycle d'innovation avec des grappes d'innovations qui ont eu des effets d'entraînements sur le système productif que l'on retrouve dans des cycles économiques (Trente Glorieuses). Nous pouvons par exemple voir que les Technologies de l'Information et de la communication (TIC) ont eu des effets sur des secteurs qui ne sont directement pas liés à ces nouvelles technologies : les banques avec les distributeurs automatiques, les hypermarchés avec les achats par Internet. [...]
[...] Cette tendance à la hausse du poids de la PGF est un des effets du progrès technique sur la croissance. Les entreprises arrivent donc à produire plus et mieux avec moins de capital et de travail. Cette productivité a été multipliée par 12 en France depuis 1870 ce qui signifie qu'il faut 12 fois moins de travail pour produire. L'offre des entreprises s'en trouve reconditionnée : l'effet immédiat est une amélioration de la compétitivité prix puisque ces gains de productivité permis par des innovations de procédés de production permettent une baisse des prix et donc une hausse des ventes et de la production pour les entreprises. [...]
[...] Conclusion : L'investissement en capital humain, la formation, les innovations sont bel et bien les moteurs de la croissance. Le manque de compétitivité des entreprises françaises et le vieillissement des structures productives ne peuvent aujourd'hui se passer d'innovations. Le progrès technique devrait permettre une amélioration qualitative et quantitative de l'offre ; il devrait aussi permettre de créer de nouveaux besoins et de nouvelles demandes. Cette association offre et demande par le progrès technique doit véritablement être engagé pour envisager la sortie de crise de l'Union européenne. [...]
[...] Comme nous l'avions évoqué précédemment, il y a un effet d'entraînement sur tout le système productif à l'origine de la croissance. Nous pourrions voir ainsi dans les enjeux du développement durable et des nouvelles énergies l'origine d'une nouvelle demande qui pourrait s'avérer être une porte de sortie de crise. Les innovations de produit stimulent donc la demande et de nouveaux emplois à l'origine d'un déversement sectoriel et donc une transformation profonde de l'économie. Enfin, nous ne devons pas plus occulter les effets des innovations de procédés sur la demande à travers la baisse des prix permise par les gains de productivité. [...]
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