Cours d'économie sur l'organisation du travail et la croissance économique. Quelles sont les conséquences des mutations de la croissance sur l'organisation du travail ? En quoi les mutations de la croissance économique ont entraîné des changements dans l'organisation du travail ?
[...] Organisation du travail et croissance économique I. L'ORGANISATION DU TRAVAIL FACTEUR DE CROISSANCE L'apparition du Taylorisme et du Fordisme a permis d'améliorer la productivité par le biais d'une meilleure organisation du travail. C'est donc une croissance de type intensive, qui repose sur les gains de productivité : produire plus en essayant d'utiliser plus efficacement le travail et le capital. TAYLORISME : Le but : Gagner en productivité. Le fait de gagner en productivité passe par une organisation du travail. Le principe : Réorganiser le travail selon deux directions : 1. [...]
[...] On a d'abord su produire en masse avant d'inventer des formes salariales qui ont permis de consommer en masse. Cette première période prend fin dans le courant des années 70. A partir de là, les conditions de la croissance se transforment. On voit donc émerger la recherche de nouvelles formes d'organisation du travail comme le Toyotisme. Pour autant, on ne peut pas dire que le Toyotisme s'est substitué à l'OST, et cela pour deux raisons ils coexistent dans certaines branches d'activité le Toyotisme empreinte certains traits du Taylorisme. [...]
[...] Vers une nouvelle organisation du travail ? Ou vers un mixage ? III. VERS UNE NOUVELLE ORGANISATION DU TRAVAIL, NÉO OU POST-TAYLORISTE ? A la fin des années 70 ou au début des années 80, les entreprises japonaises qui appliquent avec succès les principes du Toyotisme disposent, par rapport à leur concurrent, d'un avantage considérable sur le plan de l'efficacité productive. En effet, le Toyotisme semble la bonne réponse aux nouvelles conditions de la croissance Demande incertaine, fluctuante, segmentée. Toyotisme = juste à temps. [...]
[...] Henry Ford : Trouver des consommateurs en étant capable de redistribuer sous forme d'une augmentation des salaires les gains de productivité 5 $ day Ce n'est qu'après la guerre que les sociétés capitalistes vont trouver les moyens de rétablir l'équilibre, c'est à dire de faire consommer en masse ce qu'on produit en masse, à travers une nouvelle régulation économique inspirée par Ford (redistribution des gains de productivité) et inspirée des thèses de Keynes avec l'apparition d'un nouvel acteur l'État (il réglemente, régule le marché) dans l'activité économique. > Quels sont les effets de l'OST sur la croissance économique ? L'objectif commun du Taylorisme, du Fordisme, du Toyotisme et de toutes les autres formes d'organisation du travail, c'est bien d'améliorer le niveau de production. Ces gains de productivité vont permettre d'impulser de la croissance économique par différentes voies, différents canaux. [...]
[...] Libéralisation des échanges internationaux à la fin des années 70. Les économies nationales ne sont plus protégées. Concurrence vive pour les entreprises. + Fin progressive des monopoles publics. Ce mouvement va accélérer les mutations dans l'Organisation du travail Changements liés à la productivité du travail. Depuis 73 et surtout depuis le début des années 80, on assiste à une perte d'efficacité du capital installé. Pour produire la même quantité de VA, il faut mobiliser d'avantage de capital Difficultés du Taylorisme. [...]
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