Cours de grands courants de la pensée économique de L1 sciences économiques sur le courant économique des classiques.
[...] Certains droits de douane par exemple. D'ailleurs Smith a fini sa carrière comme fonctionnaire dans la douane. Le jeu de l'offre et de la demande est décrit comme Cantillon l'a fait, voire même comme il est écrit dans l'Antiquité, il y a une tendance naturelle à l'équilibre, c'est ce que Smith appelle le prix naturel, qui est un prix d'équilibre de longue période. Le prix du marché pouvant s'écarter provisoirement du prix naturel. Il n'y a qu'en situation de monopole que le prix du marché peut se tenir durablement au dessus du prix naturel. [...]
[...] A ces trois types de couts correspondent trois classes d'agents économiques : Les travailleurs. Les capitalistes. Les propriétaires fonciers. Le salaire est le prix du travail, comme pour toute marchandise il existe 2 prix : le prix naturel et le prix du marché. Pour Smith, le salaire naturel tend vers le niveau de subsistance, déjà bien étudié par Turgot que Smith avait étudié. C'est le minimum physiologique permettant au travailleur de vivre et de nourrir sa famille. Le salaire de marché, effectivement payé ou le salaire du marché à court terme dépend du rapport entre le fond des salaires (masse des salaires à distribuer) et le nombre de travailleurs. [...]
[...] Si une invention crée des profits nouveaux, il y aura une augmentation de l'épargne et une accumulation du capital. Mais en raison des rendements décroissants du capital, les profits crées dans une 2ème étape seront inférieurs à ceux de la 1èer période. La dynamite du système Ricardien est largement dominée par la loi de population de Malthus. L'augmentation de population entraîne l'augmentation des prix agricoles et donc l'augmentation des rentes. Du côté des salaires, la hausse des produits agricoles se traduit par une baisse des salaires ou au mieux par une stagnation de ces salaires. [...]
[...] C'est le contexte, l'air du temps, qui explique l'apparition du naturalisme économique, pas le pouvoir de conviction d'un ou 2 génies. En revanche, certains arguments précis et certains exemples de la richesse des nations : par exemple la manufactures des peintres, doivent beaucoup aux écrits des physiocrates et à la lecture des encyclopédies. Smith, qui est d'ailleurs très dur sur le mercantilisme, qui mène une politique néfaste, est plus indulgent envers les physiocrates. Ils commettent des erreurs théoriques mais ne prônent aucunes politiques contraires au libéralisme. [...]
[...] Au grand banquet de la nature, il n'y a pas de couverts ni pour lui, la nature lui commande de s'en aller et le ne tarde pas elle-même à mettre cet ordre à exécution Cette phrase très souvent citée est considérée comme immorale voir infâme, en réalité Malthus ne condamne pas les pauvres, il constate l'effet de la natalité sur la pauvreté. Selon lui le surnombre engendre la misère et donc aucune politique sociale n'améliorera leur sort surtout s'il en encourage à la natalité. Le rééquilibre entre subsistance en population est assuré par 2 obstacles répressifs : la misère et la famine d'un côté et le vice de l'autre. Un autre obstacle est possible et souhaitable selon lui, c'est la contrainte morale, c'est-à-dire une diminution volontaire de la natalité par la chasteté et le mariage tardif. [...]
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