Cours sur les théories du commerce international. Des références pertinentes à de nombreux auteurs tels que Ricardo, Smith, Samuleson, Ohlin, Hecksher...
[...] Le travail est le seul facteur de production. C'est la façon plus ou moins efficiente dont le travail est organisé qui va déterminer la spécialisation. Tous les économiques classiques pensent la même chose, y compris Marx, qui croit très profondément à la valeur travail. Lorsque les économies socialistes se sont organisées au XXe siècle, la référence à Ricardo a été très forte pour organiser la division internationale du travail socialiste au sein du CAEM et du COMECON. On dit souvent que sa théorie a débouché sur une théorie libérale du commerce, mais elle a également débouché sur une division du travail dans les pays socialistes. [...]
[...] L'accès à la technologie n'est donc pas gratuit. Par ailleurs, la production de biens innovants, suppose une formation de la main d'œuvre, des infrastructures, des équipements qui sont en général fournis par les Etats. Les multinationales vont de préférence là où il y a des infrastructures de transports, de télécommunication, une main d'œuvre bien formée Les multinationales ne cèdent pas volontiers leurs innovations : elle hésitent avant de réaliser leur transfert de technologie. Dans la théorie néoclassique, on fait comme si le progrès technique est extérieur et que chacun peut l'intégrer comme il veut. [...]
[...] Cette façon de raisonne peut s'appliquer également au niveau national, mais dans le cadre du commerce international, on prend en compte les pays. b. Les politiques commerciales stratégiques C'est un terme qui a été popularisé par Krugman, il a popularisé un modèle d'analyse établit par Brander et Spencer en 1983, qui explique que dans certains secteurs, les comportements de production résultent d'un jeu stratégique. La décision de produire ou de ne pas produire peut mettre en jeu la spécialisation productive d'un pays. [...]
[...] Si un facteur est rare, il est cher. Si le Portugal se spécialise dans la production de vin, c'est parce qu'il dispose du soleil ; l'Angleterre dispose d'une main d'œuvre qualifiée. Seconde réponse : le coût des facteurs à une influence sur les techniques de production, càd sur les combinaisons des facteurs de production. Si un facteur de production est abondant, on va utiliser ce facteur plus qu'un autre, càd des combinaisons plus intenses pour ce facteur. Troisième réponse : l'échange international tend à égaliser le coût des facteurs, en gardant l'hypothèse d'immobilité des facteurs. [...]
[...] L'Angleterre accorde de prêt à l'international. Il y avait des mouvements de capitaux sous forme de prêts, des investissements directs de la part des multinationales. Des entreprises ouvraient des filiales de production dans d'autres pays pour bénéficier du climat (Coca-cola). Les mouvements de population existaient également, avec les USA et l'Australie pour rendre abondant le facteur travail : il y avait une migration en provenance d'Europe. Ce transfert de facteurs de production s'est accéléré au XIXe siècle puisque les multinationales organisent les IDE, elles organisent également une circulation de la main d'œuvre au niveau international. [...]
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