Exposé dont le sujet est : Marx est-il le dernier des classiques ? La plus grande partie de l'?uvre de Marx consiste en la critique de l'?uvre des classiques, et plus particulièrement du capitalisme. Le but est de montrer comment Karl Marx adhère aux fondements théoriques de l'école classique, mais n'en tire pas les mêmes conclusions.
[...] L'ouvrier vend sa force de travail, et sa rémunération tend à s'établir à un niveau qui correspond aux dépenses socialement nécessaires pour assurer son entretien et son renouvellement (comme dit précédemment) ( Une marchandise comme une autre, dont la valeur est déterminée par la quantité de travail social que demande sa production. Ex : valeur de la force de travail d'un ingénieur (longues études) est supérieure à celle d'un ouvrier peu qualifié. L'égalité des salaires ne peut exister en économie capitaliste. ( Mais qu'est-ce donc que la valeur de la force de travail ? [...]
[...] (Comme Ricardo) Profits : proviennent d'un prélèvement sur la valeur créée par le travailleur et leurs taux connaissent une tendance à la baisse. Marx adhère aux fondements théoriques de l'école classique, mais n'en tire pas les mêmes conclusions. . En rupture avec ses contemporains Marx apporte des éléments en contradiction avec la pensée classique ( Analyse de la théorie du Capitalisme dans Le Capital paru en 1867. Son œuvre centrale. Impact considérable en économie et en politique. Deux lectures peuvent en être faites : l'analyse critique du capitalisme, mais aussi une approche du Capital en terme de structure. [...]
[...] Selon lui, le progrès ne se réduit pas à la croissance économique, il veut une meilleure redistribution des richesses. Les autres auteurs suivront peu à peu son chemin ; mais la véritable rupture : Marx Les liens reliant Marx au classicisme économique Marx s'inscrit dans le prolongement des auteurs classiques (Présente des points communs avec les travaux de l'école classique anglais de Smith et surtout Ricardo. En revanche, elle s'oppose avec force au courant français de Jean-Baptiste Say. Mais comme eux, la théorie de la valeur est centrale dans son analyse. [...]
[...] Smith : intéressant de noter que même s'il est perçu comme le père du libéralisme, a défendu le protectionnisme dans nombre de situations. Il a décrit les antagonismes d'intérêt entre les classes sociales. ( Ces idées seront reprises par le marxisme ! Ricardo : cas particulier au sein des classiques : les libéraux et les néo- classiques vont prolonger sa pensée : on parle de socialisme ricardien : il prône la non-intervention de l'état, défend le libre-échange en formulant la loi des avantages comparatifs. [...]
[...] Force de travail d'un homme ne consiste que dans son individualité vivante. Pour pouvoir se développer, s'entretenir, il doit consommer une quantité déterminée de moyens de subsistance. Mais individu s'use, doit être remplacé. Donc nécessité d'autres denrées de première nécessité, en plus de ce dont il a besoin pour sa propre subsistance, pour élever les enfants qui les remplaceront sur le marché du travail. De plus, pour développer sa force de travail, doit dépenser une nouvelle somme de valeurs. Les frais de production des forces de travail diffèrent de la même façon que les valeurs de ces forces, employées dans diverses industries. [...]
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