David Ricardo (1772-1823) est d'origine portugaise, son père travaillait dans le secteur bancaire et très vite, il devient un grand financier à Londres. Fort de richesses accumulées, Ricardo arrête sa carrière pour se consacrer à la science économique. Ricardo relit notamment Adam Smith, et en 1817 il livre ses principales lectures dans son ouvrage "Principes de l'économie politique et de l'impôt".
Ricardo observe que la circulation de la monnaie peut aboutir à une inflation. Ricardo livre une solution qui vise à contrôler l'inflation : tous les billets émis par la Banque d'Angleterre doivent se référer aux réserves d'ordre de cette même banque. Ricardo souligne que le blé constitue le symbole économique de la puissance anglaise, qui doit par conséquent mériter toute l'attention des gouvernements.
[...] Les limites de la theorie de Ricardo A. L'histoire internationale repose sur des rapports de force On observe de fait dans l'histoire non pas une allocation optimale des facteurs de production, ni un enrichissement de l'ensemble des pays, mais le développement d'inégalités qui s'expliquent, en partie, par le fait que des pays, mais aussi des firmes, des entreprises, accaparent et cumulent les facteurs de production, mais aussi les matières premières, sans oublier la recherche et les moyens de communication. En somme, les rapports internationaux, dans une perspective marxiste, peuvent être conçus comme résultant avant tout de rapports de force générant des inégalités, celles-ci étant le moteur de l'histoire des relations internationales. [...]
[...] Lassudrie Duchêne dir., Échange international et croissance, Économica, Paris, pp. 95-129). Raymond Vernon, International Investment and international trade in the product cycle in Quarterly Journal of Economics, vol pp. 190- Paul Samuelson, Where Ricardo and Mill Rebut and Confirm Arguments of Mainstream Economists Supporting Globalization Journal of Economic Perspectives, été 2004. [...]
[...] La remise en cause des hypotheses de la theorie du libre-echange 1. L'hypothèse de la mobilité internationale des facteurs À partir de la fin du XIXe siècle, le travail et le capital vont connaître une mobilité internationale. Après la Seconde Guerre mondiale, le mouvement va s'accentuer avec notamment un développement boursier accru (mobilité du capital) et de nombreuses délocalisations (mobilité du travail) La remise en cause de l'hypothèse des rendements constants, voire décroissants Que ce soit Ricardo, Hecksher, Ohlin ou Samuelson, ces deux théories repose sur l'hypothèse de rendements constants voire décroissants. [...]
[...] Échanges internationaux et croissance à partir des analyses de Ricardo Plan I. L'AUTEUR ET SON CONTEXTE II. LA THEORIE DES AVANTAGES COMPARATIFS ET SES PROLONGEMENTS THEORIQUES A. LA LOI DES AVANTAGES COMPARATIFS B. LE PROLONGEMENT CONTEMPORAIN DE LA THEORIE DU LIBRE-ECHANGE III. LES LIMITES DE LA THEORIE DE RICARDO A. L'HISTOIRE INTERNATIONALE REPOSE SUR DES RAPPORTS DE FORCE B. RICARDO ET SES DISCIPLES NEGLIGENT LES RAPPORTS DE DEPENDANCE ET D'ALLIANCE C. LA REMISE EN CAUSE DES HYPOTHESES DE LA THEORIE DU LIBRE-ECHANGE 1. [...]
[...] La theorie des avantages comparatifs et ses prolongements theoriques A. La loi des avantages comparatifs Ricardo, comme Adam Smith, reconnaît que la division internationale du travail entre différents pays présente les mêmes avantages que la division sociale du travail à l'intérieur d'un même pays. En effet, chaque pays aurait intérêt à se spécialiser dans les activités pour lesquelles il est le plus performant, quitte à dépendre des autres pays pour ce qu'il ne produit plus ou pas. Dans cette perspective, selon Ricardo, l'intérêt général pour les différentes nations en sortira grandi car toutes bénéficieront des retombées et de enrichissement obtenu grâce à cette spécialisation des activités productives. [...]
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