Ricardo, né en 1772, est le plus éminent continuateur d'Adam Smith dans l'Ecole classique anglaise. Préoccupé du poids que fera nécessairement peser la rente foncière sur l'industrie, Ricardo prendra une part déterminante dans le débat anglais du début de XIXe siècle qui aboutira à l'abolition des Corn Laws. C'est à cette occasion qu'il développera sa célèbre théorie des avantages comparatifs.
Dans la lignée de l'analyse de Smith, Ricardo cherche à déterminer les conditions d'enrichissement d'une nation. Mais cela suppose d'analyser la répartition du revenu entre les différentes classes et donc de mettre à jour les conflits d'intérêts de la société.
[...] Pour que les deux pays gagnent à l'échange international il suffit que le rapport d'échange international se situe entre le rapport des coûts de chaque pays. Quelle que soit la situation du pays grâce à la spécialisation selon cette loi les deux pays seront gagnants. A partir d'un modèle réduit de la réalité, Ricardo montre que tous les pays vont gagner à l'établissement du libre-échange. Prenons le Portugal et l'Angleterre, chacun de ses pays fabrique du tissu de laine (drap) et du vin. [...]
[...] La valeur des marchandises dépend du travail direct[2] et indirect[3]. Selon Ricardo il y a 3 catégories sociales qui se partagent 3 revenus : - Les salariés : ils vendent leur travail et reçoivent un salaire de subsistance. - Les capitalistes : ils reçoivent un profit[4] - Les propriétaires fonciers : ils perçoivent une rente[5] Pour faire face à l'accroissement de la demande induit par l'augmentation de la population il faut cultiver les terres de moins en moins fertiles (rendement décroissant). [...]
[...] Échange international et croissance à partir des analyses de Ricardo Introduction Ricardo, né en 1772, est le plus éminent continuateur d'Adam Smith dans l'Ecole classique anglaise. Il développe et précise la théorie de la valeur- travail, montrant en particulier comment elle détermine le salaire, mais ne concerne pas les biens rares (œuvres d'art ) et les produits agricoles en raison des rendements décroissants de la terre (raisonnement que généraliseront plus tard les néoclassiques). Préoccupé du poids que fera nécessairement peser la rente foncière sur l'industrie, Ricardo prendra une part déterminante dans le débat anglais du début de XIXème siècle qui aboutira à l'abolition des Corn Laws[1]. [...]
[...] En effet, l'Angleterre consacrera ses 220 hommes (100+120) à produire du drap car c'est dans cette production qu'elle a le plus petit désavantage et elle en produira 2,2 unités. Le Portugal consacrera ses 170 hommes (90+80) à fabriquer du vin car c'est dans cette production qu'il a le plus grand avantage et en produira 2,1 unités. On parle d'avantage (ou de désavantage) comparatif car on compare les deux écarts de productivité : l'Angleterre a le désavantage dans les deux productions, mais si l'on compare les deux désavantages, c'est dans le drap qu'il est le plus faible. [...]
[...] - Le rapport d'échange international doit se situer entre le rapport des coûts de chaque pays pour que chacun y gagne. Conclusion Les analyses de Ricardo constituent le point de départ de la théorie néo- classique du commerce international. La théorie des avantages comparatifs énoncée par David Ricardo au début du XIXème siècle constitue, encore aujourd'hui, une explication dominante du commerce international. Ce raisonnement affirme qu'un pays trouve, dans certains cas, avantage à abandonner une activité dans laquelle il est pourtant plus productif que ses concurrents étrangers. [...]
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